mardi 6 mars 2007

Une rencontre à l'Est très réussie !!!

C'est vrai, cela fait quelques mois que je ne suis plus aussi au fait de l'actualité de la blogosphère culinaire. C'est vrai aussi que j'ai quelque peu laissé "Popotte Mania" sur le bord de la route ces derniers temps... Mais lorsque, à l'initiative de Loukoum, l'échange de mails concernant une nouvelle rencontre à l'Est a commencé, je n'ai pas hésité une seconde : j'en suis !!!
Je me réjouissais beaucoup de cette rencontre et malgré ma petite forme du jour, elle ne m'a pas déçue !
Pour commencer, quelques minutes à peine après être sortie de chez moi, Pauline et Claude-Olivier me récupéraient pour faire le trajet jusqu'à la demeure de la Belle au Blé Dormant et de son Prince Gourmand. Là, arrivait déjà Fredérique accompagnée de Clémence.
Nous avions déjà consciencieusement entrepris de remplir les fours et frigos de la Belle en jacassant lorsqu'arriva Elodie, suivie de près par Sophie... toutes deux chargées de nouvelles merveilles.
Quel bonheur de découvrir de nouveaux visages entraperçus sur une petite photo-portrait ou seulement imaginés derrière des textes, des photos, une cuisine...

Et le grand festival commença... pour découvrir l'ambiance de l'après-midi et les fabuleuses gourmandises préparées par chacun, vous pouvez aller visiter les blogs des différents convives... Pour ma part, j'avais laissé la garde de l'appareil photo à mon chéri qui avait décreté que, pour son bien être d'appareil photo, ce dernier serait mieux à photographier au grand air des montagnes enneigées, qu'enfermé au milieu de blogueurs bavards comme des pies devant des montagnes de mets, quand bien même ceux-ci fussent fabuleux... pas eu moyen de lui faire entendre le contraire... voici donc un de mes souvenirs de la journée...


... des mets fabuleux disais-je donc, et c'est peu dire : pas moins de 19 plats à déguster, sans compter les merveilleux vins suisses de Claude-Olivier qui accompagnèrent le tout parfaitement... enfin, aux dires des autres, puisque par solidarité pour Nolwenn et surtout pour ne pas interférer avec les médicaments, je n'y ai pas goûté... Alors Claude, pas le choix, pour Nolwenn et moi, il faudra une prochaine fois ;o)

Encore mille merci à tous pour cette belle journée et, pour faire durer un peu le plaisir des souvenirs (maintenant que même les souvenirs rapportés en petites boites sont terminés ;o), voici les recettes de ma petite contribution à la table...
- Au passage Pauline, je compte mettre du St Môret et de la Ricotta dans mes prochains sacs de courses, il me faudra quelques petites précisions complémentaires pour savoir ce que je prends avec ;o) -

Coté salé : Tâtin d'endives, pâte de polenta carottée (sans blé, sans lait)

Bon, ça ne va pas vraiment plaire à certain(e)s mais les doses ne seront pas toujours très exactes ...je vous prie de faire avec ;o)
J'ai d'abord fait fondre 100g de lardons fumés dans une poêle avant de les mixer avec 2 carottes et un oignon. J'ai fait revenir 3 endives coupées dans le sens de la longueur (en 2 ou 3 tranches selon leur taille) quelques minutes sur chaque face dans la poêle enduite de la graisse des lardons. Dans une casserole, j'ai mélangé de la polente (l'équivalent de 75g de farine mesurés au verre doseur), de la farine de maïs (même proportion), 1/2 cuillère à café de cumin en poudre, le mélange carottes/oignon/lardons hâchés et de l'eau bouillante (c'est là que je ne sais pas trop combien, assez pour faire cuire un moment la polente à feu doux et obtenir une pâte pas trop compacte). Une fois la polente cuite, laisser refroidir un moment puis ajouter un oeuf battu et bien mélanger.
Disposer les tranches d'endives dans un plat à tarte recouvert d'une feuille de papier sulfurisé puis les napper de la préparation à la polente, bien lisser l'ensemble. Enfourner à 200° pour 45 minutes environ, le dessus doit avoir séché un peu, on a une belle couleur dorée. Au moment de servir, retourner la tarte sur un plat à service pour présenter le coté des endives, déguster avec une salade verte ou dans le cas d'une rencontre gastronomique, accompagné d'une salade de carottes aux kiwis et gingembre ;o)

Coté sucré : Petits cookies choco-curry (sans blé, sans lait)

C'est ici que la Belle au Blé Dormant m'a lancé un appel à peine déguisé... du coup je n'ai pas pu résister, j'ai préparé, pour le dessert, des petites douceurs alliant le chocolat et le curry. Je ne saurais trop commenter le résultat cette fois-ci, ma grippe m'ayant confisqué une bonne partie du goût et de l'odorat (au moment d'une rencontre entre blogeurs culinaires, quelle blague j'vous jure !!!), peut-être les autres goûteurs du jour pourront-ils en dire plus ? ou leurs papilles étaient elles déjà saturées au moment de cette ultime dégustation ?
Toujours est-il qu'au moment de doser mon curry, je me suis retrouvée un peu dubitative : "ça suffit ?" "encore un peu ?" me rendant compte tout à coup que oui, c'est bien grâce à l'odeur de certaines préparations que je sais si elles seront réussies ou pas, me fiant, comme ma maman avant moi et comme ma mémé avant elle, à mon pif comme valeur sûre en cuisine : ben oui, je cuisine au pif, et alors ?! C'est héréditaire, j'y peux rien !
Bref, je crois qu'on sentait quand même le curry et si ceux qui y ont goûté ne l'ont pas assez senti, qu'ils n'hésitent pas à les refaire en augmentant un peu la dose.
Moi j'ai mélangé 100g de beurre au sel de guérande avec 50g de sucre blanc et 50g de sucre roux, jusqu'à obtenir une pommade lisse. J'ai ajouté un oeuf puis 100g de farine de sarrasin, 50g de maïzena, 3 cuillères à soupe de poudre d'amandes, 1 pointe de couteau de vanille en poudre, 1/2 cuillère à café de curry et 100 g de chocolat noir (64%) râpé.
Une fois le tout bien mélangé, on dépose des petits tas de pâte bien espacés sur une plaque recouverte de papier sulfurisé et on enfourne à 180° pour 10 minutes avant de les laisser refroidir sur une grille. On répète l'opération jusqu'à épuisement de la pâte. La quantité de pâte donne de 30 à 40 cookies selon la taille réalisée.
A déguster à l'heure du thé en savourant bien le mélange des saveurs... mais attention ! avec un bon thé japonais au riz, après 18 autres plats plus savoureux les uns que les autres, on risque de ne plus les apprécier à leur juste valeur...
Je vous invite donc à... les (re)tester vous même !