mardi 26 septembre 2006

Découverte colombo-parisienne, la Piragua

C'est en cherchant sur ce site un petit resto dans le 11ème que nous avons découvert ce lieu très agréable. Il s'agit d'un restaurant proposant des plats traditionnels colombiens, cuisine que nous ne connaissions pas du tout. Nous n'avons pas été déçus, c'est vraiment délicieux. La salle, dans laquelle nous étions les premiers clients vers 19h15, s'est vite remplie, l'ambiance y est agréable.
Le choix à la carte est difficile, autant pour les plats que pour les desserts, tout est à découvrir ! Des menus sont également proposés. Pour la somme de 20€ par personne nous avons pu nous régaler et nous rassasier. Comme vous le voyez, certains plats sont présentés en soupière, surprenant mais très agréable et surtout délicieux !
Sylvain s'est régalé d'une entrée composée de salade verte, avocat, pommes de terre, ananas et petite galette de manioc. Ensuite, un plat épicé à base de morceaux de poulet et de pommes de terre servis dans un bouillon velouté très parfumé l'attendait, accompagné d'une salade composée (salade verte, avocat, câpres...).
Pour moi, un pot au feu colombien ("Sancocho" si je ne m'abuse) servi dans son bouillon, à base de viande de boeuf, banane plantain et manioc, accompagné d'une salade composée et de riz blanc agréablement parfumé.
Je n'avais jamais mangé de banane plaintain, ni de manioc, j'ai beaucoup apprécié.

Pour les desserts, mon choix fût difficile puis finalement contrarié : je m'étais enfin décidée pour une charlotte aux fruits de la passion et coulis de framboise quand on m'annonça que le chef était à court de ce met sûrement délicieux, je me suis donc régalée de physalis nappés de chocolat... les voici :
Assez peu présentable mais alors qu'est ce que c'est bon, et ça non plus, je n'en avais jamais mangé ! Sinon, le duo fondant et flan au coco ou l'assortiment de fruits exotiques, entre autres, devaient être pas mal aussi...

Quant à Sylvain, il a beaucoup apprécié son énorme part de gâteau chocolat-coco, je l'ai allégé d'un tout petit peu, juste de quoi vous dire qu'en effet, il était excellent ;o)

Seul petit bémol pour nous, la salle n'est pas non fumeur, nous sommes arrivés tôt et n'avons été génés qu'à la fin, mais c'est vrai que c'est assez désagréable.
Mis à part ça, n'hésitez pas à aller y faire un tour à l'occasion, vous ne devriez pas le regretter !

La Piragua
11 rue Rochebrune
75011 Paris

Délicieux brownies... sans beurre !

J'adore le chocolat ! Vous allez me dire, vu son pseudo, c'est pas un scoop ! Oui mais voilà, je m'aperçois que peu de recettes à base de chocolat sont disponibles sur Popotte Mania... Pourquoi ? Je ne sais pas trop, sans doute parce que je me limite un peu quand même et que j'aime le déguster tout simplement en tablette... Quant à mes co-blogueuses, l'aimeraient-elles moins que moi ? A elles de le dire ;o)

Toujours est-il qu'il y a quelques temps (oui, oui, je suis en retard dans mes publications...) j'ai préparé de délicieux brownies pour fêter un nouveau tournant (le dernier, espérons !) dans mes projets professionnels (hum, il faut bien trouver des prétextes ;o). Comme je ne les voulais pas trop gras, j'ai tenté de remplacer le beurre par du yaourt. Vous doutez du résultat ? Si, si, c'était pas mal du tout, regardez :
Je les ai fait au noix de cajou (non salées, ramenées du Malawi par ma petite soeur chérie, merci, merci !) et aux pépites de chocolat, saupoudrés de noix de coco râpée, c'est trop bon !

Je vous confie ma recette (pour une 15aine de brownies) :
- 140 g de chocolat noir (64% de cacao)
- 1/2 yaourt nature
- 75 g de farine
- 75 g de sucre
- 2 oeufs battus
- 1 pincée de sel
- 50 à 100 g de noix au choix (ici cajou)
- 60 g de pépites de chocolat (j'ai terminé ma tablette en cassant de gros morceaux au couteau)
- noix de coco râpée

Faire fondre le chocolat à feu très doux avec le yaourt, laisser refroidir un peu avant d'incorporer les oeufs battus avec le sucre puis la farine et le sel. Ajouter à la préparation les noix concassées et les pépites de chocolat. Verser la pâte dans un plat rectangulaire recouvert de papier sulfurisé et saupoudrer de noix de coco. Laisser cuire 20 minutes environ à 180°.
Laisser tièdir avant de découper en carrés et de déguster... tiède ou froid, c'est un régal !

Remarque : j'essaierai de monter les blancs en neige la prochaine fois, pour obtenir une consistance un peu plus aérée.

vendredi 15 septembre 2006

Gourmandises bi-régionales, à vous de créer !

C'est en rentrant de vacances il y a maintenant 2 semaines que j'ai pensé à vous proposer ce jeu. Peut-être est-ce la petite nostalgie éprouvée en quittant à nouveau ma région et ma famille, mêlée pourtant au plaisir de "rentrer à la maison" (quoique j'emploie également cette expression en retournant près de Grenoble... ahlala, c'est pas simple de se sentir vraiment chez soi quelque part, vous ne trouvez pas ? mais c'est aussi une grande richesse d'avoir plusieurs lieux d'attache... alors pourquoi ne pas accepter de se sentir chez soi dans plusieurs lieux finalement, plusieurs chez soi dans lesquels on éprouve autant de plaisir à vivre ? )
Bref, pour conforter ce sentiment de double appartenance mais également pour me réconforter de quitter un lieu et des êtres chers (même si bien sûr c'était pour en retrouver d'autres), j'ai pensé à marier mes 2 régions sur le plan culinaire. Peut-être ai-je également été inspirée par un des jeu de l'été orchestré par Leeloo auquel je n'ai cette fois-ci pas participé d'ailleurs.
J'ai également remarqué que c'est souvent en cuisine qu'on aime retrouver un peu de son chez soi ou le souvenir des vacances qui paraissent si loin au coeur de l'hiver... Ainsi, certains recréent un peu du plateau mateysin en Finlande quand d'autres déménagent toute la Bretagne à Lyon ;o)

Je vous invite donc, vous tous, passionés de cuisine, vivant dans une région dont vous n'êtes pas originaire ou tout simplement amoureux d'une région dans laquelle vous ne vivez pas mais que vous aimez retrouver de temps en temps, à imaginer un plat mêlant intimement les spécialités culinaires des 2 (ou 3 !) régions (ou pays !) de votre coeur. Il n'y a pour cela aucune date limite de participation, plusieurs idées peuvent vous inspirer alors amusez vous, créez, 1 plat, 2 plats, 3 plats et mettez un lien dans les commentaires de ce billet pour nous montrer vos créations, si le coeur vous en dit !

Voici la petite gourmandise réconfortante à souhait qui fût à l'origine de cette initiative :

Le Kougelhopf aux pralines


Elle est inspirée du célèbre St Genix, régulièrement présent sur la table du petit déjeuner de mon enfance et revisite une non moins célèbre brioche alsacienne en la mariant à une spécialité de la région Rhône-Alpes, sucrerie autant appréciée près de Lyon qu'en Savoie : la praline rose !

J'ai utilisé ma recette habituelle de Kougelhopf et 100 g de pralines : j'ai remplacé les amandes de décoration par des pralines entières et les raisins par des pralines concassées (au marteau, c'est la première fois qu'il me sert en cuisine celui-ci, regardez ça !

Mais ça valait le "coup", non ?

Et bien je peux vous dire que oui ! J'ai savouré ma première tranche encore tiède, l'intérieur hyper moelleux, l'extérieur légèrement croustillant, un pur délice ! Et en plus, le Kougelhopf a pour habitude de se bonifier avec l'âge, j'ai hâte de voir ce que celui-ci me réserve pour demain matin ;o).
Ce qui est sympa aussi, c'est que l'aspect du Kougelhopf classique a été respecté plus que je ne m'y attendais : le sucre des pralines de décoration a caramélisé au fond du moule et y est resté collé, de sorte que les amandes étaient apparentes au démoulage...

En tout cas l'alliance des deux régions est désormais pour moi définitive (au moins dans cette brioche ;o) et pour le coté réconfortant attendu, c'est gagné !!!

Allez, maintenant j'attends vos créations avec impatience, d'autant que le week-end ne s'annonce pas terrible sur la France je crois, le temps idéal pour se mettre à la cuisine !

mercredi 13 septembre 2006

Panier bio, première

Ca faisait un moment que j'hésitais et puis j'ai fini par oser m'inscrire dans une AMAP (Channel y est pour beaucoup !)... Dorénavant je vais récupérer mon panier bio tous les mercredis, enfin mon demi-panier bio pour être exacte.
Mais pourquoi ça me direz-vous ? Ben d'abord parce que c'est bio... Pis aussi parce que ça va m'obliger à manger un minimum de légumes (ça devrait pas me faire trop de mal a priori)... En plus, j'ai tendance à acheter toujours les mêmes légumes (tomates, concombres, courgettes l'été / carottes, poireaux, courges l'hiver) et là ben je vais me retrouver avec des légumes que je n'ai pas l'habitude de cuisiner... Plein de défis en perspective, héhé !!!

Voici donc mon butin de la semaine :


Pas d'inconnu pour la semaine, on commence en douceur. En plus, j'adore le blé d'Indes ça tombe plutôt bien (voui je sais ici on dit maïs, cela dit blé d'Indes ça sonne mieux, non ?).

N'empêche que je trouve ça très drôle d'être la première à m'inscrire dans une AMAP alors que je suis quand même la plus chimique-addicted (rappelez-vous, la poutine c'est moi qui en avait posté la recette) de ce blog (ben oui, les autres ont plutôt des tendances bio-équilibrés) ;-)

Clafoutis poire-pistache

Quoi de mieux après moult compotes et quelques tartes pour passer des fruits ? Un clafoutis bien sûr ! Cette version pistachée, j'avais pensé la faire avec des abricots cet été, mais j'ai laissé passer l'été et il y a quelques jours, c'est mes chères poires qui me l'ont rappelée...
J'ai utilisé une recette toute simple, ramenée il y a très longtemps d'un de mes premiers "atelier cuisine" scolaires, et depuis fidèlement utilisée par ma maman pour tout ses clafoutis...
Cette recette était présentée en images, ce qui explique les proportions gardées en cuillères.

Les voilà donc :
- pour 3 oeufs,
- 3 cuillères à soupe de sucre (j'ai mis 2 cuillères de cassonade)
- 3 cuillères à soupe de farine
- 12 cuillères à soupe de lait
- 1/2 sachet de levure
- 1 pincée de sel
- arôme au choix, vanille, rhum... (j'ai donc mis 1 cuillère à café de pâte de pistache)
- des fruits (autant que peut en contenir le moule !)

Laver et préparer les fruits, ici, remplir le moule de fines tranches de poires.
Faire chauffer le lait avec la pâte de pistache pour la dissoudre (si vous n'utilisez pas de pâte de pistache ou quoi que ce soit à dissoudre au chaud, vous pouvez utiliser le lait froid).
Battre les oeufs avec le sucre, y ajouter la farine, la levure, le sel puis le lait pistaché.
Verser ce mélange sur les fruits et enfourner à 180° pour 30 minutes ou un peu plus selon la consistance voulue.

Le mariage poire-pistache et très agréable, assez surprenant, à tester de toute urgence ! J'ai préféré deguster ce clafoutis frais, mais il doit révéler encore plus de saveurs tiède...
A vous de juger !

lundi 11 septembre 2006

Que Cléa commande une tartine...

...et toute la blogosphère se met à en manger !

Et moi y compris ! Ce soir, après un petit tour dans le jardin, je me suis dit "tiens, pourquoi pas une toute bête omelette aux herbes pour mon repas...", une délicieuse idée qui de fil en aiguille est devenue ça :
Trio d'omelettes aux herbes en "tartinail" croustillantes

Pour cela rien de plus simple, il vous faudra :
- quelques feuilles et branches d'oseille, basilic, ciboulette et thym
- 1 oeuf battu avec un peu de lait, du sel et de la muscade
- 3 biscottes frottées à l'ail
Ensuite on fait cuire l'omelette avec les herbes, on la dépose sur les biscottes, on décore de quelques herbes et on déguste... le bon goût de la simplicité !

vendredi 8 septembre 2006

Petite salade express, sucrée-salée

Une jolie salade toute simple de la catégorie "ce qui me tombe sous la main" qui s'est avérée délicieuse. J'y ai mis : un reste de "céréales gourmandes" (blé, orge, avoine, flocons de soja), une betterave rouge cuite, une poire, une gousse d'ail et j'ai assaisonné de jus de citron, d'huile d'olive, de basilic, de piment doux et de gomasio. On mélange tout et voilà, c'est prêt !

mercredi 6 septembre 2006

Fleur de poires endormies, sur lit sablé et coussin poire-châtaigne

Quel nom pompeux pour une simple tarte aux poires me direz vous... certes, mais des poires, j'en ai tellement par dessus la tête que ça vaut bien quelques petites flatteries digressives !
Après avoir atteind mon 8ème litre de compote (pas avalé, non, j'en donne un peu quand même ;o) et ayant enfin pu mettre de coté quelques spécimens sains et bien mûrs, j'ai décidé de faire une grosse tarte que j'ai confiée à Sylvain pour qu'il la partage avec ses collègues de labo. Pour ne pas être trop frustrée tout de même j'ai réservé un peu des igrédients pour réaliser cette petite tarte que j'ai gardée à la maison !

But du jeu, passer le plus de poires possible sur 2 tartes, en faisant joli quand même et innover un peu au niveau des saveurs (bon là j'avoue, même si ça change de la tarte poire-amande, j'ai quand même repris l'association réussie du cheesecake d'avant hier, d'abord parce que c'était vraiment bon, ensuite parce qu'il me restait de la crème de marron et, est-il nécessaire de le rappeler, de la compote de... pooiiiiires !!!), BREF mission accomplie je pense, tout au moins je suis satisfaite.

La recette (pour une grosse tarte et une plus petite) :
- 300 g de farine
- 50 g de sucre
- 50 g de beurre salé mou
- 1 oeuf
- un peu d'eau tiède

- 4 cuillères à soupe de compote de poires
- 1 grosse cuillère à soupe de crème de marron
- une dizaine de poires (+/- selon leur taille et les pertes dues à leur état)
- un peu de cassonade

Pour la pâte, mélanger la farine et le sucre puis incorporer le beurre en sablant du bout des doigts. Ajouter ensuite l'oeuf puis l'eau tiède sans trop travailler la pâte. Former une boule (elle doit être ferme et ne pas coller aux doigts) et laisser au frais 1/2 heure.
Mélanger la compote et la crème de marron, répendre le mélange obtenu sur la pâte étalée dans un moule graissé et piquetée. Disposer les poires épluchées et tranchée, du bord vers le centre du moule (attention, cette opération doit être assez rapide, si les poires sont préparées à l'avance, les arroser d'un peu de jus de citron pour éviter qu'elle ne noircissent). Saupoudrer légèrement de cassonade et enfourner à 220° pendant 35 minutes environ.

Pour les plus gourmands, déguster tiède avec une boule de glace vanille (ou marrons même, rhoooo !!!) par exemple, mais c'est aussi très bon froid, tout seul, à l'heure du thé...
Bon'ap !

mardi 5 septembre 2006

Les senteurs et saveurs... d'une cocotte gourmande

Pascale m'a proposé de répondre à ce petit questionnaire à mon retour de vacances... et comme je suis bel et bien rentrée cette fois, je réponds !
Le pouvoir des odeurs, c'est un sujet passionnant, elles sont tellement liées aux souvenirs ! C'est tout simplement magique lorsque de si légères effluves nous transportent parfois des années en arrière, comme si pour quelques instants s'ouvrait un passage secret vers des lieux autrefois aimés et parfois perdus...
Voilà donc mes réponses, souvent liées à des souvenirs, que j'ai eu plaisir à retrouver en y réfléchissant, parfois avec un brin de nostalgie...

Quel est votre parfum ou eau de toilette ?
Ca fait un moment que je n'en porte plus, j'ai eu un période "FlowerByKenzo" mais je préfère simplement l'odeur de ma peau et celle du savon, bien moins agressives pour mes narines que celle d'un parfum. Ca laisse aussi le champ libre à mon nez pour détecter bien plus d'odeurs dans mon environnement !

Quelle odeur de cuisine préfériez vous lorsque vous étiez enfant ?
Sans réfléchir je dirais celle du chocolat quand je me réveillais un matin du week-end et que ma maman avait déjà glissé un gâteau dans le four, ou préparé une mousse au chocolat...
Mais en y réfléchissant un peu il y en a tellement : celles des confitures qui cuisent l'été, en particulier celles aux cerises chez ma mémé... et puis surtout celle de la soupe aux vermicels ! Je ne sais pas si j'aimais particulièrement cette odeur petite, je ne m'en souviens pas... mais aujourd'hui, dès que je jette une poignée de vermicels dans une bonne soupe maison, l'odeur me transporte immédiatement dans la vieille cuisine de mes grand parents, et tout y est : le vieux poêle, la grande table, les vieux buffets... et si je laisse mon esprit suivre le chemin, c'est toute la maison qui revient, les chambres sombres et fraiches, la salle de bain sur le palier, la vieille cave... et puis les vignes autour...

Quelle odeur évoque pour vous l'automne, l'hiver, le printemps, l'été ?
En automne, l'odeur d'une fôret humide, celle des champignons, et au retour de balade, celle d'un velouté de potiron bien chaud pour affronter la fraîcheur des soirées.
En hiver, sans hésiter l'odeur délicieuse, froide et piquante d'une journée de ciel bleu sur un paysage enneigé et le soir, l'odeur d'une énorme tartiflette à la sortie du four... et aussi celle, suave, des peaux de clémentines.
Au printemps, l'odeur douce des arbres en fleurs, de l'herbe coupée, et celle des tous premiers barbecues de la saison au soleil de midi.
En été, l'odeur forte et entêtante des troènes en fleurs, je ne sais pas vraiment pourquoi mais dès que je la sens, c'est les vacances ! elle est très liée à un lointain souvenir de camping en Bretagne... il y a aussi l'odeur iodée de la mer et bien sûr celle des fruits mûrs et gorgés de soleil, les pêches, les melons...

Si la blogosphère avait saveur et odeur... Votre blog favori : quel est selon vous son goût et/ou son odeur ?
Difficile de désigner un ou même deux blogs favoris, ils sont nombreux à me faire saliver... Mais s'il faut vous montrer ceux qui m'évoquent le plus de bonnes odeurs, je vais choisir sans trop d'hésitations Le Pétrin, de Sandra pour ses odeurs si réconfortantes de pain frais et de brioche toute chaude et Cuisine Métisse, de Véro pour ces saveurs épicées, ses plats odorants venus de lointains horizons qui me disent que mes papilles ont encore bien des choses merveilleuses à découvrir !

Quelles sont vos épices et herbes fines favorites ?
La canelle d'abord, et la muscade, et puis le thym et le basilic.

Bientôt plus de pétrole pour nos voitures... rouler au colza et sentir la frite ? Vous vous préfèreriez rouler à quel carburant et laisser quelles effluves parfumées ?
L'odeur de la nature, différente selon chaque saison...

Quelle est pour vous l'odeur de rêve d'une maison ?
L'odeur de l'air frais de la campagne qui rentre par les fenêtres, et celles de la cuisine, du pain frais le matin, d'un poulet rôti à midi, d'un clafoutis au goûter...

Quelle odeur de bois aimez vous ?
Celle des forêts de pins, et l'odeur chaleureuse du bois crépitant dans la cheminée lorsqu'une tempête de neige frappe les fenêtres (et oui, certaines odeurs s'apprécient dans certaines conditions bien précises, celle-ci en pleine canicule, bof...)

Que ne pouvez vous pas sentir ?
L'odeur âcre et suffocante de la fumée, qu'elle provienne d'une cigarette, d'un pot d'échappement ou même d'un feu de brousaille trop proche, l'odeur des bombes déodorantes pour toilettes, berk ! enfin, la plupart des mauvaises odeurs...

Qui veut prendre la suite ?
Je n'ai pas vraiment suivi les réponses à ce questionnaire durant l'été, je le passe donc à celles et ceux qui n'y ont pas encore répondu et souhaitent le faire...

lundi 4 septembre 2006

Cheesecake poire-châtaigne, pour dire doucement bonjour à l'automne

Que le temps passe vite ! Déjà presque une semaine que je suis rentrée de vacances et plus d'un mois que j'ai laissé ce blog sans recette... heureusement que Pascale était là ! Pourtant, ce n'est pas faute d'avoir amassé quelques recettes au cours de l'été mais en rentrant, je ne savais pas trop par où commencer... J'ai donc vagabondé un peu sur les autres blogs, laissé quelques commentaires, histoire de me remettre doucement dans le bain. Et c'est en participant au KKVKVK#12 organisé par Ninnie que j'ai trouvé le meilleur moyen de revenir parmi vous.
Le cheesecake (gâteau que nous propose de réaliser Ninnie) est un gâteau que je connais depuis peu. C'est Sev, avec son magnifique cheesecake du jour de l'an et son cheesecake givré au citron, qui m'avait mis l'eau à la bouche. Ma première réalisation en mars dernier m'avait vraiment emballée ! Je vous ai proposé depuis une version salée, une réussite aussi selon mes papilles... Et denièrement, il y a eu le Fiadone, en Corse, une délicieuse découverte que je compte bien réaliser un jour ! Face à tous ces antécédents, je devrais même dire arguments, je n'ai donc pas hésité devant ce nouveau thème du Kiki, un nouveau cheesecake serait bientôt sur ma table !

Pour la forme à donner à ma participation, je n'ai pas eu à chercher trop longtemps : pour le premier ingrédient, les poires qui abondent dans mon jardin en ce moment s'imposaient. Pour les accompagner, cette période de rentrée correspondant à l'arrivée de l'automne, les châtaignes sont apparues comme une évidence, d'autant que le souvenir d'une délicieuse crêpe poire-crème de marron, dégustée dans une crêperie de Fécamp en compagnie de ma soeur en mai dernier, est encore très forte dans mon esprit.
C'est donc parti pour un cheesecake poire-châtaigne !

Pour la base, j'ai utilisé une recette de Cléa qui me semblait très tentante : les biscuits aux marrons.
J'ai étalé la moitié de la pâte (le reste, j'en ai fait des petits biscuits moelleux à grignoter avec de la compote de poire, miam !) assez finement dans un plat rond recouvert de papier sulfurisé, dans lequel j'avais déposé mon cercle à patisserie, de la même manière qu'ici.
J'ai fait cuire cette base au four à 200° pendant 5 minutes.
Une fois le biscuit refroidi, je l'ai parsemé de 2 poires épluchées et coupées en tout petits morceaux.
Pour la crème avec laquelle j'ai recouvert les poires, j'ai utilisé :
- 250 g de ricotta
- 250 g de fromage blanc battu à 20%
- 2 grosses cuillères à soupe de crème de marron vanillée
- 4 cuillères à soupe de compote de poires (maison, assez peu sucrée et un peu liquide)
- 1 pincée de sel
- 3 oeufs
J'ai bien fouetté ensemble les ingrédients, incorporés dans l'ordre, et j'ai versé la crème sur les poires avant d'enfourner à 150° pour 1 heure. Une fois la cuisson terminée, laisser encore une demi-heure dans le four éteind puis laisser dans le four entrouvert jusqu'à complet refroidissement, réserver ensuite au frais jusqu'au lendemain. Peu avant de servir, démouler en passant la lame d'un couteau autour du moule, napper de crème de marron mélangée à un peu de compote de poires et décorer de quartier de poires et de pépites d'amandes. Déguster bien frais.


Merci Ninnie de m'avoir incitée à réaliser ce délicieux cheesecake !

Cette part te revient de droit ;o)

Pour conclure, c'est selon moi (et selon mes goûteurs du jour aussi apparement) une réussite : les goûts de poire et de châtaigne se marient à merveille, sans que l'un prenne le pas sur l'autre. La texture de la crème Ricotta-fromage blanc est légère et fondante, bien plus qu'en utilisant un mélange de St Moret et de Ricotta comme je l'avais fait la dernière fois.
Le petit biscuit au marron fait une base idéale, merci Cléa ! et les petits morceaux de poires sont très agréables en bouche au milieu du fondant de la crème...

En bref, une savoureuse douceur d'automne, à faire et à refaire, que je vous encourage vivement à découvrir à votre tour !