Purée rustique aux pois cassés et céleri rave

L'épais brouillard qui frôle ma fenêtre ce matin m'incite à vous proposer cette agréable purée, réalisée il y a quelques jours. Idéale pour affronter un temps froid et humide, sa saveur douce et légèrement acidulée, sa texture un peu rustique sauront vite vous réchauffer.

Je n'ai pas de proportions très exactes, j'ai commencé par faire cuire un verre de pois cassés dans un fond d'eau salé puis j'ai ajouté le quart d'une petite boule de céleri coupée en dés et 1/2 cuillère à café de cumin en poudre. Une fois le tout bien cuit (compter une bonne demi heure pour les pois), j'ai simplement écrasé la purée à la fourchette avant de servir.
J'ai obtenu 2 grosses portions, j'ai dégusté l'une nature et l'autre en y mélangeant un peu de concoillote, les deux versions sont délicieuses. La saveur acidulée du céleri est parfaitement équilibrée par la douceur des pois, le cumin apporte une petite note épicée. Vous pouvez, selon votre goût et vos habitudes, ajouter un peu de lait, de beurre, de crème etc...

Mes premières bosses !

J'ai depuis quelques jours un joli moule à madeleines et ce premier dimanche de novembre était le jour idéal pour le tester. J'ai trouvé une recette qui me convenait assez chez Camille, elle a pour moi l'avantage de contenir moins d'oeufs et de beurre que d'autres vues ailleurs. Pour obtenir de jolies bosses, j'ai utilisé le mode de cuisson proposé par Sandra.

Afin d'inaugurer mon moule comme il se doit, j'ai opté pour 2 associations différentes, l'une très classique : citron-graines de pavot, l'autre un peu plus originale : chocolat-curry.
C'est au salon du chocolat que j'ai découvert cette dernière association et je l'ai adorée. En arrivant devant le stand, mes yeux ont immédiatement été attirés par la petite affichette : "trufettes au curry". Intriguée, j'ai demandé à la dame si je pouvais goûter et pendant que les saveurs inondaient mes papilles, elle m'a dit en souriant : le chocolat se marie très bien avec certaines épices, le curry en fait partie". Oh oui, je confirme, il en fait partie !!! Et le comble c'est que j'avais fait près de 500 km pour découvrir ces petites truffes fabriquées à seulement 30 km de chez moi, à Haguenau, chez le chocolatier Heitz !

Mais revenons-en à nos petites bossues...
Voici la recette de base que j'ai utilisé pour 8 madeleines :
- 1 oeuf
- 50g de cassonnade
- 25g de beurre salé mou ou fondu
- 50g de farine
- 1 pointe de couteau de levure
- (une pincée de sel si le beurre utilisé est doux)

Battre l'oeuf et le sucre au fouet, ajouter le beurre en l'incorporant bien, puis la farine mélangée à la levure. Répartir la pâte dans 8 alvéoles à madeleines (beurrées si elles ne sont pas en silicone) et laisser reposer au frigo au moins 30 minutes. Préchauffer le four à 210°, enfourner les madeleines et au bout de 5 minutes, baisser le thermostat à 180°, laisser encore cuire 10 minutes. A la fin de la cuisson, laisser le moule encore 5 minutes dans le four porte entrouverte avant de démouler et de laisser refroidir les madeleines sur une grille.

Pour les madeleines au citron et graine de pavot : ajouter au mélange oeuf-sucre, 1 cuillère à café de zeste de citron râpé, quelques gouttes de jus de citron et une cuillère à café de graines de pavot.

Pour les madeleines au chocolat et curry, ajouter 1/2 cuillère à café de curry au mélange oeuf-sucre et faire fondre le beurre avec 20g de chocolat noir (64% de cacao) avant de l'incorporer à la préparation (on peut aussi utiliser du cacao en poudre, à ajouter au mélange oeuf-sucre)

Remarques :
- au niveau goût, rien à redire, les deux sont extra, je ne saurais dire laquelle je préfère, mais quand même cette association chocolat-curry, hmmm... tiens vous devriez tester et me dire ce que vous en pensez !
- au niveau texture je n'ai pas retrouvé l'incomparable moelleux des madeleines classiques mais je m'y attendais puisque j'ai utilsé une recette comportant très peu de beurre et d'oeufs... On peut sans doute gagner en légèreté en battant le blanc d'oeuf en neige. La version chocolat est quand même plus moelleuse que la version citron, simplement parce que les 20g de chocolat apporte un surplus de matière grasse. Préférez donc du chocolat à croquer plutôt que du cacao en poudre dans cette recette, et augmentez un peu la quantité de beurre dans la version citron pour obtenir un peu plus de moelleux.
- pour des madeleines extra moelleuses, essayez peut-être la recette de Pascale aux noisettes, celle d'Inoule, ou bien celle de Sandra. Pour ma part, je m'en tiendrai à celle-ci déjà excellente et j'essaierai peut-être de tout mélanger : les madeleines citron-chocolat de Claire-Emilie me tentent beaucoup... et curry-pavot, ça marcherait ? ;o)

Comment se réchauffer à l'aide... d'une grosse courge !

Tout d'abord voici le joli carosse (non non, la marraine de Cendrillon n'a rien à voir là dedans, mais c'est pour débouter les remarques mesquines de certain(e)s qui ne manqueront pas de penser, à l'apparition de ma courge : "ça y est, c'est reparti, on va avoir droit à une nouvelle période monomaniaque, et celle-ci on y a déjà eu droit en plus !!!" ;o) dont je vais vous parler pendant quelques temps :

Après avoir lentement grandi dans mon jardin, ce splendide cucurbitacé s'est retrouvé dans mon appartement puis, petit à petit, dans mon assiette pour mon plus grand bonheur.
Je vous aurais bien fait deviner son poids mais bon, je l'ai déjà divulgué à pas mal de mes lecteurs potentiels alors le voici : 14,5 kg, si si, j'ai même pris l'ascenseur pour le monter au 3ème ;o)

Pour continuer les présentations et vous mettre dans l'ambiance, voici une magnifique vue de son intérieur...

Joli n'est-ce pas ?

Et maintenant, afin de commencer à apprivoiser ce mastodonte en douceur, 2 délicieuses recettes à déguster confortablement sous une petite laine en ces premiers jours de froidure :
un velouté bien chaud et tout doux suivi de savoureux cookies tendres et moelleux...

Pour 1 grosse quantité de velouté, à congeler en prévision des frimas hivernaux (ou comme moi, à stériliser en bocaux) :
- 1 grosse tranche de courge précuite au four ou à la vapeur (ou simplement coupée en dés si elle n'est pas trop dure à couper crue)
- 2 belles carottes
- environ 200 g de châtaignes (ou 2 grosses pommes de terre mais c'est meilleur avec les châtaignes)
- le 1/4 d'une petite boule de céleri rave
- 1 oignon
- 1 gousse d'ail
- 2 verres d'eau (on peut remplacer un verre par du lait mais j'ai préféré ne pas le faire puisque j'ai stérilisé une partie de mon velouté)
- 1 cuillère à soupe de poudre de chacune de ces épices : cumin, coriandre, muscade
- 1 cuillère à café de gros sel
Mettre tous les ingrédients dans une grosse cocotte et les laisser cuire au moins 45 minutes avant de mixer le tout.
Il ne vous reste plus qu'à savourer...

Ces cookies ont été déniché une nouvelle fois sur le blog de Mathilde, il faut croire qu'ils sont très appétissant puisqu'ils ont également inspiré Cancrelune et Anaïk à peu près au même moment que moi ;o)

Voici ma petite version dans laquelle j'ai eu envie d'associer la douceur de la courge à celles de l'orange et de la cannelle :
- 350 g de purée de potiron
- le zeste d'une orange
- 75 g de cassonnade
- 1 oeuf
- 100 g de poudre d'amandes
- 100 g de farine de riz
- 1 cuillère à café de levure chimique
- 1 cuillère à café de cannelle
- 1 cuillère à café de muscade
- 1 pincée de sel
Mélanger tous les ingrédients et disposer des petits tas (1 cuillère à soupe) de pâte sur une plaque recouverte de papier sulfurisé en les espacant un peu. Enfourner à 180° et laisser cuire 15 minutes environ. Une fois les cookies cuits, les laisser tiédir 5 minutes avant de les décoller de la plaque puis de les laisser refroidir sur une grille.
Ces cookies reste bien moelleux, si vous préferez une consistance plus ferme, vous pouvez augmenter un peu le temps de cuisson (de 5 minutes environ).

Si vous souhaitez sans plus attendre d'autres recettes à base de courge, potiron et autre potimarron, je vous donne rendez-vous ici. Vous pouvez également aller faire un tour sur cette page du blog terriblement appétissant, regorgeant de petites choses en général saines, énergétiques et délicieuses, que nous propose Mathilde, elle y fait un récapitulatif très fourni !

Salon du chocolat... et muffins voyageurs

Ce billet peut se résumer de cette manière...

Stand Alsace :
Le TGV...
... en chocolat bien sûr !

Mon p'tit dej dans le train,
comment ça
le flash c'est pas discret ?

...mais c'est peut-être mieux si je vous raconte un peu non ?

Samedi 28 octobre 2006...
4h45, le réveil sonne, j'ouvre difficilement les yeux et sort de mon lit après m'y être couchée 3 petites heures auparavant...
...le temps de m'habiller, d'avaler un verre de jus d'orange, de donner à manger au chat après avoir failli m'entraver 3 fois dessus en descendant l'escalier, d'enfourcher mon vélo, de me rendre à la gare et il est déjà...
5h23, je monte en courant dans le train qui prend le départ 3 minutes plus tard, je prend le temps de respirer, de me détendre de penser à la magnifique journée qui m'attend...
5h32, ces 10 minutes de trajet à vélo au saut du lit m'ont ouvert l'appétit, j'ouvre mon sac et je découvre les 2 gros muffins et la pomme qui m'y attendent !
5h34, en dégustant ce délicieux petit déjeuner, je me dis que Mathilde avait vraiment eu une bonne idée en proposant ces petits muffins.
En les voyant, j'avais tout de suite su qu'ils étaient pour moi : en ce moment, je déjeune d'un verre de jus d'orange, d'un thé, d'une banane, d'un peu de flocons d'avoine et d'All Bran mouillés de compote, d'un yaourt et d'une pomme ou quelques fruits secs. L'essentiel de ce petit déjeuner se trouvait donc dans ces muffins, Omelette avait crée pour moi, mon petit dej à emporter !

J'ai légèrement modifié sa recette, je vous donne ma version des Muffins au son de blé et aux figues :
- 60 g de céréales All Bran
- 12 cl de lait
- 1 banane écrasée
- environ 10 cuillères à soupe de compote (de poires maison, à la cannelle, non sucrée)
- 50 g de flocons d'avoine
- 50 g de farine complète
- 1/2 sachet de levure
- 1 pincée de sel
- 4 figues sèches coupées en petits dés
Après avoir imbibé les céréales de lait j'ai simplement incorporé tous les ingrédients dans l'ordre, remplis des empreintes à muffins du mélange et fait cuire 45 minutes à 180 °. J'ai obtenu 6 énormes muffins dont certains se sont très bien conservés 3 jours dans une boite hermétique.

5h50, je m'endors bien rassasiée, après le passage du contrôleur, j'ai bien mérité de terminer ma nuit je trouve !
9h47, le train arrive en gare de Paris Est, un petit tour dans le métro et le RER et c'est à...
10h50 que je retrouve mon chéri à Brunoy.
12h40, après un p'tit repas sur le pouce, le nourrissage de petits animaux affamés et quelques trépignements retenus de ma part, nous prenons la direction du tant attendu

où nous entrons vers 14h30 et là...

...les images parlent d'elles même...

des fleurs à croquer...

des robes à dévorer, des yeux ?
(au passage, j'étais trop absorbée par les stands regorgeant de délices plus attirants les uns que les autres pour voir le défilé, il n'a pas échappé à mon chéri par contre, mais je lui pardonne, il a aussi pris le temps de prendre les photos ;o)

et des montagnes de chocolat sous toutes ses formes, des alliances de saveurs insoupsonnées, des papilles qui finissent par saturer, forcément, mais c'est pas grave, elles en redemandent très vite !
Moi je n'ai pas vu passer l'après-midi, pour un compte rendus plus détaillé, allez faire un tour par là, vous vous régalerez...

Pudding orange pour Halloween en perdition

J'avais prévu de vous parler du salon du chocolat et d'un p'tit dej voyageur... mais ce sera pour plus tard puisque j'ai oublié le câble de mon appareil photo :-( et sans photo, pas de billet !
J'en profite donc pour faire les fonds de placards et vous montrer des petites recettes préparées, photographiées puis oubliées.
En ce soir d'Halloween, fête que je n'ai moi même jamais vraiment fêtée et qui semble déjà perdre de sa popularité en France, ce savoureux pudding me semble bienvenu !

J'ai même retrouvé la recette, notée sur un coin d'ordinateur :o) Encore une recette bien pratique, adaptable à l'infini quand on a un reste de pain et en cette saison, une éternelle tranche de potiron à terminer.
J'avais donc mélangé ce jour là :

- 300 à 350 g de purée de potiron
- 10 cl de lait de coco
- 2 cs de sirop d’érable
- 2 cs de noix de coco en poudre
- 2 oeufs
- 1 pincée de sel
- 1 cuillère à café de cannelle
- 50 g de pain de seigle très sec, 2 cs de farine de blé, 2 cs de farine de riz, 1 cs de flocons de quinoa ou d’avoine (ou remplacer la totalité par 125 g de farine)
- ½ sachet de levure
- 1 poignée de raisins secs
- 1 cs de rhum

On fait cuire le tout dans un moule à cake 45 minutes à 180° et après refroidissement, on déguste bien au chaud en regardant le froid s'installer doucement au dehors...

Yellow Cake O' bread & Orange Soup

Les tons de l'automne sont affichés, un duo jaune/orange remplace nos verts sombres. Le vent bientôt emportera toute cette symphonie de couleurs. Pour l'instant, en Bretagne, malgrè l'appel à tempête, les feuillus s'accrochent et nous donnent encore du plaisir à notre sens de la vue.
Aujourd'hui j'attire votre attention sur un petit repas végétarien haut en couleur, bien complet et savoureux qui remplit évidemment l'estomac et vient nous réconforter devant les petites intempéries de l'automne, encore que il fait bien chaud en cette saison, n'est-ce pas ?
Tout d'abord, la soupe qui ne fait pas peur, elle ressemble fortement au dhal pour deux raisons : les lentilles corail et les épices (curcuma, cumin). Cependant c'est en regardant chez Valérie Cupillard que me vint l'idée de copier cette excellente recette.

Ingrédients :
- 500g de courge musquée
- 2 poireaux
- 1 demi boîte de tomates en morceaux
- 1 verre de lait
- 2 cuillères de curcuma
- 2 cuillières de cumin
- sel
- 1 verre de lentilles coral
- 2 verres d'eau

Cuire la courge dans une cocotte, à feu moyen puis ajouter le lait, mixer. Y ajouter les lentilles corail et l'eau, les tomates pelées et son jus, le sel. Au bout d'une petite demi-heure, ajoutez les poireaux (surtout le blanc), puis les épices. Laissez encore cuire une demi-heure. S'il faut rajouter de l'eau mais ce ne devrait pas être nécessaire.

Le Cake O' Bread, un cake dense et riche

Ingrédients :
- 100g farine blanche
- 100g farine semi-complète
- 80g farine de quinoa
- 2 oeufs
- 1 verre de lait
- 1 verre de flocons de quinoa
- 1 verre de flocons céréales mixte (orge, blé ...)
- 1 verre de flocons de pois chiche
- 1 cuillère à soupe de graînes de coriandre
- 1 bouquet de coriandre fraiche
- 100g de beurre mou, salé (ah la Bretagne !!!!!)

Mélanger les farines, les épices puis les flocons dans une jatte. Ajouter les éléments permettant la tenue et le gonflement du cake, les oeufs, le lait, le beurre ramolli. Incorporer la coriandre fraiche. La mixture est humide et proche d'un cake et non d'un pain. Ceci dit à la cuisson, celui-ci devrait bien durcir. Cuisson dure 30 minutes si le contenant est un grand moule à cake. Moi, je les ai fait dans mes mini moules (à cake) pendant 20 minutes max.
J'avoue qu'il y a beaucoup d'éléments dans ce cake et il est difficile de se rendre compte de son contenu quand on ne l'a pas fait soi-même. J'étais la seule à trouver le goût des pois-chiches, semble-t-il ?

Petites surprises de noix de coco

Comment ces délicieuses petites surprises se sont-elles retrouvées sur ma table à midi, je ne saurais le dire...
Tout a commencé hier soir, après un petit film, je me sentais fatiguée, un léger mal de gorge m'agaçait et en me couchant, j'avais un peu froid sous ma couette... si ça ne ressemble pas à un gros besoin de réconfort ça ! Alors en fermant les yeux, j'ai réfléchi à la petite douceur qui pourrait me faire plaisir le lendemain... et j'ai pensé à la noix de coco, particulièrement aux délicieux rochers qui embaument ici les marchés de Noël ! Ca tombait bien, j'avais justement acheté dans la semaine un gros paquet de noix de coco râpée en prévision de la période de Noël ;o)

Finalement, la nuit portant conseil, ce ne sont pas les vrais petits rochers qui se sont imposés, mais des espèces de petits muffins moelleux avec...

...une surprise à l'intérieur !!!

Ben oui, la noix de coco c'est génial
mais sans chocolat, ça réconforte moins bien :-p

Allez, je ne vous laisse pas baver plus longtemps sans vous donner la recette !
Je n'ai pas pesé ma noix de coco, j'ai juste utilisé mon verre doseur à farine.
Donc pour 6 petits gateaux j'ai utilisé :
- l'équivalent de 125 g de farine en noix de coco râpée
- 25 g de farine
- 1 cuillère à soupe de maïzéna
- environ 25 g de cassonade
- 1 oeuf
- 12 cl de lait
- 2 cuillères à soupe d'huile (de tournesol)
- 1 cuillère à soupe d'eau de fleur d'oranger
- 1 pincée de sel
- 6 petits carrés de chocolat noir

Mélanger tous les ingrédients secs (sauf le sel), ajouter le lait, l'huile, l'eau de fleur d'oranger, le jaune d'oeuf puis délicatement le blanc d'oeuf battu en neige avec la pincée de sel.
Verser une grosse cuillère à soupe du mélange dans chaque empreintes à muffins, déposer dessus les petits carrés de chocolat et les recouvrir du restant de pâte.
Enfourner pour 25 minutes à 180°, laisser tiédir avant de démouler, de croquer et de découvrir...

Mmmm, que ça fait du bien ! De quoi attendre sereinement mon petit week-end en amoureux à Paris... au salon du chocolat !!!
Ben vi ;o)

Recette des vendanges # 2 : poulet aux champignons et aux raisins

Lorsque Minouchka a proposé son jeu "le sucré s'invite chez le salé", j'ai rapidement pensé à un petit plat tout simple, à faire mijoter lentement au four, qui serait parfait à réchauffer pendant les vendanges. C'est donc une association toute simple que je vous propose, à servir comme moi avec du riz complet ou avec des pâtes fraîches par exemple...

Minouchka nous proposait donc de réaliser un plat salé en utilisant du raisin. Je l'ai pour ma part associé au poulet et aux champignons pour un plat doux, crèmeux, réconfortant et nourrissant bien sûr !

Dans un petit faitout allant au four j'ai mis (pour 2 portions) :
- 1 cuillère à café d'huile d'olive
- 1 oignon finemant émincé
- 1 petite boite de champignons de paris (mais si vous en avez des frais, c'est beaucoup mieux !)
- les grumes d'une petite grappe de raisin
- 2 blancs de poulet coupés en petits morceaux
- quelques noix de cajou (des non salées pour moi)
- 2 cuillères à soupe de crème liquide allégée
- 3 cuillères à soupe de lait
- 1 cuillère à soupe de sauce soja
- un peu de gomasio et de muscade

Une fois le faitout fermé, il suffit de le laisser 1h au four à 200° (j'ai remué un peu au bout d'1/2h de peur que ça accroche mais ce n'était pas nécessaire).
J'ai beaucoup apprécié ce plat salé et sa petite touche sucrée que l'on peut renforcer en ajoutant des raisins secs.

Je profite de cette recette pour vous rappeler que vous pouvez toujours exercer votre créativité culinaire en mariant les spécialités de 2 régions ou pays, vous trouverez plus d'explications ici...

Nous avons pour l'instant :
- le Kougelhopf aux pralines (Alsace - Rhône-Alpes)
- la Tarte tâtin aux dates et 4 épices (Bretagne - Maroc)
- la Maxi Gougère Lorraine (Bourgogne - Lorraine)
- la Purée de légumes à l'indienne et bourriols (Aveyron - Inde)

Tout cela vous inspire ? Alors à vous de jouer !!! :o)

Tarte flanéisé à la rhubarbe

Comment cela, vous ne trouvez plus de rhubarbe !!! Ben moi si, au marché des lices. Décidemment je ne jure plus que par celui-ci. C'est normal puisque mes courses hebdomadaires ne se satisfassont plus que de lui. Cette fois-ci, j'ai eu une flemme énorme de chercher original, remarquez c'est souvent. Rien de tel qu'une tarte à la rhurbarbe par temps de pluie. On l'avait déjà fait en juin dernier (2006) en Finlande, c'était une belle tarte pour l'arrivée de ma maman et du soleil du printemps qui tardait.

Ceux qui n'aime pas trop le côté acidulée de la rhubarbe, adorerons cette recette qui peut contenir beaucoup ou peu de rhubarbe comme elle vacille entre tarte et flan et qu'un flan peut se passer de fruits à la limite.

Alors, dans mon panier, j'ai mis 400g de rhubarbe (la prochaine fois j'en mettrais 100g de plus pour un peu plus d'acidité)
Sur ma petite table repliable de cuisine, je fais une pâte,
- avec 300g de farine,
- 170g de beurre (ATTENTION : dont la moitié est demi-sel, on est en Bretagne oui ou non ! ;-)
- 1 pincée de sel,
- 1 petit peu d'eau,
- 1 oeuf et
- 1 demi sachet de sucre vanillé.
On malaxe, on tapote, on écrase, on s'amuse avec la pâte pour qu'elle ne soit plus trop mouillée, ni trop ferme.
Dans une jatte de la couleur que vous voulez, je fais une préparation presque flan, avec 2 oeufs battus, 1 petit paquet de crème liquide et 50g de sucre cassonade + l'autre moitié du sachet sucre vanillé.
Ensuite, on étire ses longs bras pour étaler la pâte sur du papier sulfurisé puis dans un moule à tarte. OU solution sans papier sulfurisé (pour les écolos), on étale la pâte sur un plan de travail, puis on la plie en quatre, puis on beurre et farine le moule à tarte et on installe confortablement notre magnifique pâte dans votre magnifique moule !
On verse la rhubarbe coupé en petits dés, et puis la préparation. Enfourné à chaud (thermostat 7 maximum) pendant une petite demi-heure.
Vous avez vu, y a même une branche de muguet quand on fait cette tarte en juin. Sniff...

Le far breton d'Alhya selon Tit'... aux pruneaux chez Cocotte

Depuis que la Turtle nous a montré le far breton à la façon de Tit', j'y pense, j'en rêve et enfin je l'ai fait ! Pourquoi ai-je attendu si longtemps ? Je ne sais pas, mais il a été le bienvenu ce week-end pour repousser un peu le retour du froid, et le réconfort de sa texture fondante, onctueuse et crèmeuse associée à la saveur des pruneaux était parfait !

J'ai bien suivi la recette et en divisant les proportions par 4, j'ai obtenu un joli petit far idéal pour 2 personnes. J'ai mis à peine moins de sucre et un peu de sucre vanillé à la place de l'arôme de vanille. J'ai utilisé 25 g de beurre (salé bien sûr !) mais j'ai trouvé que c'était trop, je réduirais un peu la prochaine fois (car il y en aura une, évidemment !). Je l'ai fait cuire dans un petit moule, 5 minutes à 270° et 30 minutes à 200°, la texture était vraiment conforme à mes attentes, hmmm... que c'était bon... et ce petit goût de beurre salé caramélisé... un pur régal !
Merci Alhya et Tit' pour ce délice breton !

Flan d'automne

C'est à l'occasion d'un dîner avec deux invités, une première chez nous à Rennes depuis notre arrivée, que nous avons consacré tout un samedi à l'achat et cuisine de bons petits plats.
Parmi ceux là, un houmos fondant et équilibré avec batonnets de légumes (radis, carotte, concombre), une tourte mûroise avec salade verte qu'a confectionné lionel. Puis de délicieux flans d'automne, idée improvisée dont les ingrédients ne peuvent être qu'enchanteurs, accompagnés de petits sablés suédois.
Ces flans sont l'originalité du repas, c'est à la foisproche d'une compote de fruits et de purée de légumes puisque j'y ai mis : un bout de courge, des coings, des oranges et 1 citron.
Nous avions 1k de coings qui s'abimait et j'avais envie de faire une soupe froide aux fruits à la place d'une pâte de coing qui prend un temps fou (m'a-t-on dit !).
Ainsi, ces coings se sont retrouvés dans une espèce de flan.

J'ai évidemment vu trop large et seulement une partie de ma purée de fruits/légume m'a servi pour les flans, l'autre est partie au congélateur. Cela dit voici la quantité pour environ 4 à 6 personnes :
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Pour la purée :
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- 3 coings
- 200g de courge
- Jus d'1 orange
- 1/4 de jus de citron
- des feuilles de menthe
- 50g de sucre

Découpez la courge en gros dès, les plongez dans une grosse marmite avec un bon fond d'eau (1 verre) avec le jus d'orange. Découpez et éplucher les coings, les coupez en quartier que vous déposerez dans la marmite où la courge aura été réduite en purée. Rajouter le 1/4 ou 1/2 jus de citron et le sucre, la menthe fraiche. Laissez cuire entre une demi heure à 3/4 heure.
Mixer pour obtenir une belle purée. Préparez le flan ensuite

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Pour le flan en plus de la purée :
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- 2 oeufs
- 2 verres de lait
- 3 cuillères à soupe de Maizena
- 2 cuillères à soupe de sirop d'érable

Dans une jatte, battre les oeufs avec le lait et y ajouter la maizena, de manière à ne pas faire de grumeaux. Ensuite versez la purée qui aura refroidie un peu, et incorporez en battant bien. Vous rajouterez à votre convenance les cuillères de sirop d'érable. J'en ai mis que deux.

Le tout à versez dans des petits ramequins. A cuire encore pendant 1/2 heure, thermostat 7 (200°C).
Bon appétit ! Nous avons tous très appréciés cet entremet original. Les goûts de la courge et des coings étaient prononcés aussi bien l'un que l'autre, un parfait équilibre selon nos convives.
NB : Dites moi si vous aviez déjà trouvé cette recette quelque part, je me doute fort que je sois la seule à inventer le mélange courge-coing-orange-citron.
VIVE l'AUTOMNE !

Biscuits au gingembre

Avant de partir définitivement de Finlande, j'ai voulu remplir la voiture qui était déjà pleine à craquer, avec encore deux livres de cuisine à propos de quelques traditions scandinaves. Notamment, toutes les bonnes viennoiseries que l'on trouve surtout en Suède sont dévoilées au grand public avec le livre : "Swedish Cakes and Cookies". Autant vous dire que je suis comblée, moi qui n'était de faire des pulla toute l'année dernière, je vais enfin vous épater avec mes petits sablés au mille saveurs.
J'ai commencé soft, avec un sablé hyper simple, le "ginger cookie". En fait ils sont tous simples en feuilletant le bouquin, y a toujours les mêmes ingrédients : sucre, farine, beurre mais les quantités varient et puis il y a les ingrédients qui tuent : genre un alcool, ou une essence de fruit, ou des fruits confits ou du chocolat, ou encore des fruits olégineux (amande, noix etc...). Bon dans la recette suivante, il y a seulement : du gingembre en poudre et du gingembre confit. Comme je n'avais pas du second, j'ai ajouté du grand marnier.
Les ingrédients en CUP (tasse) :
- 1/2 cup de beurre
- 1/3 cup de sucre
- 1/2 de cuillère à café de gingembre en poudre (à la place, j'ai mis 3 cuillères à soupe de Grand-Marnier)
- 2 cuillères à café de gingembre confit
- 1 et 2/3 cups de farine

Mélanger le beurre bien ramolli, avec le sucre. Le faire blanchir puis ajoutez les autres ingrédients. Faire reposer la pâte dans un film alimentaire pendant une heure au frigo.
Ensuite étalez la pâte en un rectangle de 25 x 35 cm. Faire des rayures en appuyant sur toute la surface avec une fourchette avant de mettre au four, préchauffé à 200°C.
Cuire ces biscuits pendant environ 13 minutes !!!
Et voilà le travail, je les ai fait pour accompagner un flan d'automne.
Avec cette recette, je voulais en profiter pour vous parler d'un petit outil, super sympathique qui aide ceux qui suivent encore les recettes de cuisine dans les livres. Les scandinaves sont connus pour leur design simple et ingénieux. Cependant, ce petit objet vient d'Allemagne, mais c'est une amie danoise qui me l'a offerte. Avant de me dire à quoi cela sert, elle me demande de deviner. Je reste évidemment coi, en découvrant une belle réglette lourde. Un indice, elle me dit que ça appartient à la cuisine... Finalement, je donne ma langue au chat ... et j'apprend que cette barre sert tout simplement à faire tenir les pages des livres de recettes. Vous vous souvenez ces moments où l'on s'énerve parce qu'on a les mains toutes sales et que l'on vient de perdre sa page. On a besoin de retrouver non seulement la page mais aussi la ligne que l'on était en train de suivre. Et voilà, ça marche comme cela, et c'est efficace. Mon premier essai c'est avec "Swedish Cakes and Cookies". Merci Nina et merci Hold (marque de l'ingénieux "page holder").

Recette des vendanges # 1 : cake complet saumon et herbes

Ca y est, j'ai enfin un peu de temps pour vous montrer les petits plats que je me suis concocté pendant les vendanges ! C'est qu'il fallait de quoi me nourrir le midi, après une matinée dans les vignes et en prévision d'une longue après-midi de coupe durant laquelle le coup de pompe de 15h me menaçait chaque jour... Et comme je n'avais pas envie de sandwichs, ni de salades hyper classiques tous les jours, j'ai commencé avec ma pogne à la courgette et terminé par des galettes rigolotes que je vous présenterai bientôt, en passant par différentes petites choses dont ce délicieux cake complet au saumon et aux herbes.

Pour un gros cake j'ai mis :
- 3 oeufs
- 1 yaourt nature
- 125 g de farine de blé complète
- 75 g de farine de seigle
- 1 sachet de levure
- 1 pincée de sel
- 15 cl de lait
- 1 cs d'huile d'olive
- 1 poignée de gruyère râpé
- 160 g de saumon fumé
- 1 cuillère à soupe d'aneth
- 1 dizaine de brin de ciboulette
- quelques feuilles de mélisse pour son petit goût citronné
- 1 cuillère à soupe de jus de citron

Ensuite c'est très simple, on coupe en petits bouts ce qui doit l'être, on mélange tout, on verse dans le moule et on fait cuire 45 minutes à 180°.

Ce savoureux cake a été dégusté chaud le soir ou froid en casse-croûte, accompagné de feuilles de salade verte et suivi d'une petite boîte de compote de poire maison en dessert, hmm... c'est fini les vendanges, dommage finalement !

Tâtin de poire et fenouil au bleu d'Auvergne et aux noix

C'est à Lilo, du superbe blog "Cuisine Campagne", que revient le plaisir d'organiser la 13ème édition du KKVKVK. Après avoir fait saliver de nombreux gourmands avec son joli cheesecake breton, c'est la célèbre tarte tâtin qu'elle nous propose de revisiter pour l'occasion : de quoi laisser vagabonder notre imagination. J'ai tout de suite pensé à la délicieuse tâtin de ma maman, aux coings et à la fleur d'oranger, mais j'ai préféré lui en laisser l'exclusivité familiale (pour l'instant ;o) et en imaginer une nouvelle. J'ai donc choisi une version sucré-salée, qui a su ravir mes papilles... mais oui, je vous la montre :

J'avais au départ pensé à associer de façon très classique les poires et un fromage bleu. En y réflechissant un peu, les noix sont venues se joindre à la fête puis pour finir, le fenouil s'est imposé comme une évidence.

C'est donc cette délicieuse "tâtin de poire et fenouil au bleu d'Auvergne et aux noix" qui a constitué mon repas de midi, accompagnée d'une simple salade verte, et je me suis régalée !

Pour une petite tarte (2 parts) j'ai utilisé :
- 1/2 bulbe de fenouil
- 1 grosse poire mûre mais bien ferme
- une dizaine de noix
- environ 25 g de bleu d'auvergne
- 20 g de beurre salé
- 1 peu de sucre en poudre

Pour la pâte :
- 100 g de farine de blé
- 1 cuillère à café rase de levure
- 1 pincée de sel
- 1 grosse pincée de thym
- 1 cuillère à café d'huile d'olive
- 1 peu d'eau tiède (environ le 1/3 d'un verre)

J'ai commencé par répartir 10g de beurre salé coupé en petits morceaux dans un moule rond anti-adhésif, j'ai saupoudré d'un peu de sucre et mis quelques minutes au four à 180°, le temps que le beure fonde et brunisse légèrement.
J'ai ensuite fait revenir à la poêle, dans le restant de beurre, le fenouil coupé en lamelles auquel j'ai ajouté, au bout de 5 minutes, la poire émincée. J'ai laissé cuire 5 minutes à couvert après avoir ajouté les noix puis découvert afin de permettre l'évaporation du jus. Pendant ce temps, j'ai préparé ma pâte parfumée au thym que j'ai ensuite finement étalée pour obtenir la taille du moule.
Il ne me restait plus qu'à verser les poires, fenouil et noix dans le moule caramélisé, d'y parsemer quelques morceaux de bleu d'Auvergne et de recouvrir de la pâte en rabattant les bords vers le fond. Après 30 minutes de cuisson à 200°, j'ai facilement pu retourner la tarte sur un plat et la déguster chaude sur un lit de salade verte.

Cette tarte est vraiment pleine de saveurs qui s'équilibrent parfaitement, le contraste entre le salé du caramel et le sucré de la poire est adoucit par le goût anisé du fenouil et la douceur des noix. Ces saveurs dominantes laissent ensuite place à celles du bleu d'Auvergne et du thym parfumant la pâte.
J'ai beaucoup apprécié ce plat, je n'hésiterai pas à le refaire, alors s'il vous tente n'hésitez pas non plus, goûtez-y !!!

La 13ème édition du KKVKVK a été remportée haut la pâte par la tâtin pommes/poires épicée sur caramel de cidre d'Alhya, allez vite la découvrir !

L'histoire d'une courgette qui n'en était peut-être pas une, et de la pogne qu'elle me donna

En ramassant cette énorme courgette avant-hier, je l'ai trouvée bien dure... et pour la couper, quelle histoire ! quant à essayer de l'éplucher, on n'en parlera même pas !

J'ai donc tant bien que mal réussi à la couper en deux pour découvrir une chaire jaune et très ferme, un peu filandreuse. Ne pouvant pas l'éplucher ni même la couper en morceaux, j'ai décidé de la cuire directement au four, dans un fond d'eau et saupoudrée d'un peu de gros sel, à la manière d'une courge. Je l'ai laissée 1h à 180° et j'ai ensuite récupéré la chaire cuite à la petite cuillère. Il en est resté ces jolies coques face auxquelles j'était bien dubitative... la peau de courgette ramolli à la cuisson non ? Celle-ci pas du tout ! Etait-ce un hybride de courgette et de courge ? Si quelqu'un peu m'éclairer, je suis curieuse de connaitre l'espèce de ce légume !

Tout ça c'est très bien, mais au goût, ça donne quoi ? Et bien, j'en ai fait une grosse tarte (appelée plutôt pogne chez moi en Matheysine) et elle est délicieuse, le gôut se situe un peu entre celui de la courgette et celui de la courge (encore) mais la texture ressemble plus à celle d'une courge.

Pour réaliser cette grosse pogne bien généreuse, j'ai utilisé ma pâte à tarte habituelle (200g de farine, 1/2 sachet de levure, 1 pincée de sel, un filet d'huile d'olive, un peu d'eau tiède) à laquelle j'ai ajouté un peu de thym. Dans la garniture j'ai mis :
- 1 oignon finement émincé
- 1/2 poivron vert coupé en tout petits dés
- la chaire cuite et écrasée de mon énorme courgette
- 3 cuillères à soupe de flocons de quinoa (pour absorber l'excédent de liquide, ça marche aussi avec de la semoule fine ou d'autres flocons)
- 2 oeufs battus avec un peu de crème liquide (3 cuillères à soupe) et du lait (de quoi remplir un bol au total)
- 1 grosse poignée de fromage râpé
- 1 cuillère à café de muscade en poudre

J'ai mélangé tout ça avant de le verser sur ma pâte étalée, piquetée et badigeonnée d'une grosse cuillère à café de moutarde. Je l'ai laissée cuire 45 minutes à 200°.

Cette pogne est vraiment excellente, la pâte est restée moelleuse comme je l'aime, la garniture est dense, fondante et tellement généreuse ! Merci à cette courgette d'être devenue courge ;o)

Et rappelez vous, votre âme créatrice a de quoi se satisfaire ici !

Pudding au pain sec et poires

Voilà un bon petit déjeuner et en perspective de bons quatre heures pour ce début de semaine.
Depuis que l'on fait les marchés bio de Rennes, on achête quantité de pains et cela veut dire qu'à un moment donné, ils finissent par sécher ! Oh malheur malheur, du si bon pain, que faire pour ne pas le jeter.
Deux solutions s'imposent : le manger quand même et faire comme le troisième âge, le manger bien dur ou bien faire un gâteau de pain sec.

Ben j'opte pour le gâteau. Le premier depuis notre arrivée en France. Comme tout pudding, le principe est simple mais efficace :
- 1) on trempe les morceaux de pain (de quoi remplir un gros fond de saladier) dans 1/4 litre de lait avec des raisins secs (pendant une nuit, ou une journée)
- 2) on ajoute lait/oeufs/sucre (1/4 l + 3 oeufs + 1 sachet sucre vanillé)
- 3) on fait cuire comme un gâteau (3/4 hà thermostat 7-8)

L'originalité de celui-ci, c'est
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A. le mélange des bouts de pain issus du pain au blé noir et de pain mi-complet ; beaucoup mieux que le pain blanc n'est-ce pas ?
B. le lait n'est autre qu'une boisson au riz et amande (pour les allergiques au lactose) ; du coup pas besoin de sucre dans le gâteau.
C. y a des raisins secs certes, mais aussi des quartiers de 3 poires williams, encore une raison de plus pour ne pas mettre de sucre (en réalité, j'ai quand même craqué pour un demi sachet de sucre vanillée)
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Impression = ce gâteau est pas très très craquant mais je l'aime bien un peu mou comme un pudding justement, le pain noir rajoute beaucoup de goût à ce genre de plat ainsi que le lait de riz/amande. Cela passe d'ailleurs mieux que le lait de vache, bien moins digeste. Après cela on a la pêche et c'est parti pour la balade en forêt.
En résumé, on ne se casse pas la tête et c'est toujours bon dès qu'on a les bons aliments !

Goûter gourmand...

Comme je vous le disais, Nolwenn et moi avons passé l'après-midi d'hier à ramasser des noix dans la campagne alsacienne, puis des poires dans mon jardin. Histoire de passer d'une récolte à l'autre sans tout mélanger, nous avons dégusté un délicieux thé (rapporté de corse : thé noir, agrumes, vanille, lavande) accompagné des petits gâteaux que voici :

En premier plan, mes petits bouchons poire-abricot-amande et en arrière plan, les délicieux et si tendrement moelleux "financiers de la Belle au Blé Dormant", ici à la pistache et aux framboises... ils étaient parfaits !

Je vous donne la recette de mes petits bouchons, leur consistance est difficile à définir, je dirais qu'elle s'apparente un peu à celle d'un clafoutis... et c'est très bon !

Pour 6 empreintes à muffins à demi remplis :
- 1 oeuf
- 1 cuillère à soupe de cassonade
- 5 ou 6 cuillères à soupe de compote de poire
- 2 cuillères à soupe de farine de riz
- 1 cuillère à soupe bombée de farine de châtaigne
- 1 cuillère à soupe bombée de poudre d'amande
- 3 cuilères à café de confiture d'abricot
- amandes effilés pour décorer

Battre l'oeuf avec le sucre, ajouter la compote puis les farines. Bien mélanger le tout, répartir la pâte dans les empreintes, y déposer une demi cuillère à café de confiture puis décorer d'amandes effilées. Cuire 20 minutes à 180°.

Une petite recette express facile à réaliser même au dernier moment ou presque !

Gâteau au yaourt poire-amande

Et oui, encore une recette à base de poires, et ce n'est pas fini ! J'ai d'ailleurs fait, pas plus tard qu'hier soir, une nouvelle compote au parfum délicieux "poire-coing", avec 3 beaux coings trouvés en ramassant des noix... Que c'est agréable de se balader en bonne compagnie dans la campagne et de profiter de ce que la nature nous offre ! Et la récolte a été bonne, on a pu se partager 5,5 kg de noix, vous n'avez pas fini d'en entendre parler ;o)

Mais bref, revenons à nos moutons ! C'est donc il y a plus d'une semaine déjà (devrais-je en refaire ? peut-être :o) que ce joli gâteau doré est apparu dans ma cuisine :

J'ai utilisé des proportions en pot de yaourt, comme pour un gâteau au yaourt classique et j'ai mis :
- 1 yaourt nature
- 3 oeufs
- 1/2 pot de cassonade
- 1 pot de compote de poires
- 1/2 pot de flocons d'avoine
- 3 cuillères à soupe de maïzena
- 1 pot de poudre d'amande
- 1 pot 1/2 de farine
- 1 sachet de levure
- 1 pincée de sel

J'ai mélangé tout ça, versé dans un moule à cake, décoré d'amandes effilées et enfourné pour 40 minutes à 180°... et un peu plus tard :

MIAM !!!!

Et n'oubliez pas, j'attends vos créations !

Découverte colombo-parisienne, la Piragua

C'est en cherchant sur ce site un petit resto dans le 11ème que nous avons découvert ce lieu très agréable. Il s'agit d'un restaurant proposant des plats traditionnels colombiens, cuisine que nous ne connaissions pas du tout. Nous n'avons pas été déçus, c'est vraiment délicieux. La salle, dans laquelle nous étions les premiers clients vers 19h15, s'est vite remplie, l'ambiance y est agréable.
Le choix à la carte est difficile, autant pour les plats que pour les desserts, tout est à découvrir ! Des menus sont également proposés. Pour la somme de 20€ par personne nous avons pu nous régaler et nous rassasier. Comme vous le voyez, certains plats sont présentés en soupière, surprenant mais très agréable et surtout délicieux !

Sylvain s'est régalé d'une entrée composée de salade verte, avocat, pommes de terre, ananas et petite galette de manioc. Ensuite, un plat épicé à base de morceaux de poulet et de pommes de terre servis dans un bouillon velouté très parfumé l'attendait, accompagné d'une salade composée (salade verte, avocat, câpres...).
Pour moi, un pot au feu colombien ("Sancocho" si je ne m'abuse) servi dans son bouillon, à base de viande de boeuf, banane plantain et manioc, accompagné d'une salade composée et de riz blanc agréablement parfumé.
Je n'avais jamais mangé de banane plaintain, ni de manioc, j'ai beaucoup apprécié.

Pour les desserts, mon choix fût difficile puis finalement contrarié : je m'étais enfin décidée pour une charlotte aux fruits de la passion et coulis de framboise quand on m'annonça que le chef était à court de ce met sûrement délicieux, je me suis donc régalée de physalis nappés de chocolat... les voici :

Assez peu présentable mais alors qu'est ce que c'est bon, et ça non plus, je n'en avais jamais mangé ! Sinon, le duo fondant et flan au coco ou l'assortiment de fruits exotiques, entre autres, devaient être pas mal aussi...

Quant à Sylvain, il a beaucoup apprécié son énorme part de gâteau chocolat-coco, je l'ai allégé d'un tout petit peu, juste de quoi vous dire qu'en effet, il était excellent ;o)

Seul petit bémol pour nous, la salle n'est pas non fumeur, nous sommes arrivés tôt et n'avons été génés qu'à la fin, mais c'est vrai que c'est assez désagréable.
Mis à part ça, n'hésitez pas à aller y faire un tour à l'occasion, vous ne devriez pas le regretter !

La Piragua
11 rue Rochebrune
75011 Paris

Délicieux brownies... sans beurre !

J'adore le chocolat ! Vous allez me dire, vu son pseudo, c'est pas un scoop ! Oui mais voilà, je m'aperçois que peu de recettes à base de chocolat sont disponibles sur Popotte Mania... Pourquoi ? Je ne sais pas trop, sans doute parce que je me limite un peu quand même et que j'aime le déguster tout simplement en tablette... Quant à mes co-blogueuses, l'aimeraient-elles moins que moi ? A elles de le dire ;o)

Toujours est-il qu'il y a quelques temps (oui, oui, je suis en retard dans mes publications...) j'ai préparé de délicieux brownies pour fêter un nouveau tournant (le dernier, espérons !) dans mes projets professionnels (hum, il faut bien trouver des prétextes ;o). Comme je ne les voulais pas trop gras, j'ai tenté de remplacer le beurre par du yaourt. Vous doutez du résultat ? Si, si, c'était pas mal du tout, regardez :

Je les ai fait au noix de cajou (non salées, ramenées du Malawi par ma petite soeur chérie, merci, merci !) et aux pépites de chocolat, saupoudrés de noix de coco râpée, c'est trop bon !

Je vous confie ma recette (pour une 15aine de brownies) :
- 140 g de chocolat noir (64% de cacao)
- 1/2 yaourt nature
- 75 g de farine
- 75 g de sucre
- 2 oeufs battus
- 1 pincée de sel
- 50 à 100 g de noix au choix (ici cajou)
- 60 g de pépites de chocolat (j'ai terminé ma tablette en cassant de gros morceaux au couteau)
- noix de coco râpée

Faire fondre le chocolat à feu très doux avec le yaourt, laisser refroidir un peu avant d'incorporer les oeufs battus avec le sucre puis la farine et le sel. Ajouter à la préparation les noix concassées et les pépites de chocolat. Verser la pâte dans un plat rectangulaire recouvert de papier sulfurisé et saupoudrer de noix de coco. Laisser cuire 20 minutes environ à 180°.
Laisser tièdir avant de découper en carrés et de déguster... tiède ou froid, c'est un régal !

Remarque : j'essaierai de monter les blancs en neige la prochaine fois, pour obtenir une consistance un peu plus aérée.