samedi 29 avril 2006

Avocats farcis

Une petite entrée toute simple, de saison, légère, fraîche et délicieuse ça vous dit ?

J'aime beaucoup associer l'avocat au thon mais aussi au pamplemousse (comme dans cette salade), cette fois-ci j'ai décidé de réunir les trois.

Pour deux personnes :
- 2 avocats bien mûrs
- 1 pamplemousse
- 1 boite de thon au naturel
- 1/2 citron
- 1 gousse d'ail
- 1 cuillère à soupe d'huile d'olive
- 1 pincée de poivre
- quelques branches de thym

Couper 1 avocat (le plus mûr) en deux, prélever la chair et l'écraser avec le thon, le citron, l'ail coupé finement, l'huile d'olive, le poivre et le thym. Peler le pamplemousse, en prélever les tranches à vif en laissant couler le jus dans le mélange avocat-thon. Couper le deuxième avocat en deux, remplir le creux laissé par le noyau du mélange et former un gros dôme.
Décorer des tranches de pamplemousse et de branches de thym, déguster sans attendre.

vendredi 28 avril 2006

Me suis bien amusée...

J'ai des amis qui vivent en Finlande et qui viennent de passer une semaine à Grenoble pour diverses raisons... On peut faire comme si c'est parce que je leur manquait ???
Bref j'ai invité ces amis à manger avec une autre amie à nous (un p'tite brune qui a une soeur jumelle, pour ceux qui la connaissent). Ca fait top mystérieux comme début de post, non ?

Bref, passons ces détails qui n'intéressent personne ou presque...
Au début, j'ai pensé leur faire des pâtes en me disant qu'ils avaient déjà dû manger vachement bien toute la semaine.... mais j'ai pas osé ! Du coup, j'ai décidé de passer ma journée au fourneau (cuisinière, pour ma part) et de m'amuser un peu.... La seule contrainte c'est qu'il fallait des choses qui se mangent froides parce que je savais pas trop à quelle heure ils allaient arriver (enfin c'est surtout que je me suis rendue compte que lorsqu'ils prévoient un resto à 19h, ils arrivent à 19h50 en faisant attendre une quinzaine de personnes, héhé !).

Pour l'apéro, j'ai préparé un caviar d'aubergine (enfin, je viens de me rendre compte qu'il y avait du citron dans la recette, j'ai dû sauté ce passage). J'ai choisi une recette avec tomate, parce que les aubergines je n'en raffole pas, pis aussi parce que j'ai un excellent souvenir de caviar d'aubergine très tomaté dans un resto. Bilan des courses, pas assez de tomates, selon moi...
J'ai fait une pseudo tapenade aux olives vertes. Disons plutôt que j'ai écrasé des olives, avec un peut d'huile d'olives et d'herbes de Provence...
Et aussi, un tzatsiki (comment ça s'écrit ????) à tartiner. Ca c'est un truc que j'adore, je crois que je vais en faire tout l'été (et le printemps d'abord), très frais ça passe super bien à l'apéro...
Pas de photo de l'apéro, j'ai complétement zappé ;-)

Ensuite, je me suis amusée à faire des minis trucs. En vrac, des minis timbales de Jeanne, des tartelettes aux asperges, du gaspacho et des crevettes nappées de petit suisse à la menthe...


Pour les minis timbales, la courgette ne se sentait pas vraiment, ce qui n'est pas le cas des "grandes". M'enfin, c'était bien bon quand même...

En dessert, j'ai fait une compote pommes-myrtilles que j'ai servie dans des petits pots, avec des "miettes" de spéculos par dessus et de la glace à la vanille à côté. Pas de photo non plus ;-)

Voilà, c'était Ze repas de l'année, héhé !

Financiers aux pistaches

Après avoir fait de délicieuses crèmes brûlées aux primevères, il me restait 2 blancs d'oeufs. En fait, je déteste avoir des restes d'oeufs et j'avais déjà prévu la suite... J'ai donc à peu près suivi la recette des financiers de la Belle au Blé Dormant en remplaçant les amandes par des pistaches et le beurre par de l'huile d'olive.
Résultat, de véritables petits délices, fondants, moelleux, légers, bien plus aérés que des muffins ! Bref, crèmes brûlées-financiers, une combinaison à faire et refaire !!!

Voici la recette de ma version pour 6 moules à muffins :
- 75g de sucre glace
- 60g de pistaches
- 30g de farine de riz
- 2 blancs d'oeufs
- 20g d'huile d'olive
- 2 pincée de cardamone en poudre

Réduire les pistaches en poudre au mixer. Mettre tous les ingrédients dans une grande terrine et bien les mélanger au batteur à oeufs.
Répartir la pâte dans les 6 empreintes à muffins ou dans des moules à financiers et cuire au four à 150° pendant 15 minutes environ. Laisser refroidir avant de démouler...

... et régalez vous ! C'est simple, rapide et délicieux !

mardi 25 avril 2006

Mon interprétation libre et printanière de la Tarte de Linz

C'est au tour d'Aude de nous proposer le thème de la 8ème édition du KKVKVK. Pour en savoir plus sur ce célèbre concours, aller faire un tour par .
Aude nous a donc invités à réaliser la tarte de Linz ou Linzer Torte, à base d'amandes et de confiture de framboise. En voyant cette tarte, j'ai tout d'abord pensé aux tartes du Champsaur que mes grands-parents aimaient beaucoup et que j'ai eu l'occasion de déguster quelques fois auprès d'eux. Ensuite, le nom et la composition m'ont plutôt rappelé les boules de Linz, délicieux bredle que j'avais réalisés pour Noël.
J'ai donc suivi un peu les deux recettes, celle des bredle et celle proposée par Aude pour faire finalement une tarte à ma sauce... notamment en augmentant la proportion d'amande et en remplaçant le beurre par un peu de lait et d'huile d'olive.

J'ai utilisé :
- 150 g de poudre d'amande
- 75g de farine de blé
- 75g de farine de riz
- 75g de cassonade
- 1/2 cuillère à café de cannelle
- 1 grosse cuillère à café de cacao
- 1 pincée de clou de girofle en poudre
- 1 oeuf
- 2 cuillères à soupe de lait
- 25g d'huile d'olive
- confiture fraise-framboise de ma maman

J'ai mélangé tous les ingrédients secs puis ajouté l'oeuf battu avec le lait et enfin l'huile d'olive. J'ai ensuite façonné une boule de pâte sans trop pétrir, et laissé reposer au moins une heure au frais.
C'est là que ça s'est compliqué ! J'ai obtenu une pâte tellement friable que je n'ai pas pu la travailler. Pour l'étaler je l'ai émiettée dans mon plat à tarte graissé et j'ai bien tassé. Par contre dans ces conditions, impossible de faire des bandelettes de pâte pour les croisillons. J'en ai quand même fait deux et pour le reste de la déco je me suis un peu amusée sur le thème du printemps, un petit oiseau, des fleurs, des petits nids, le tout parsemé d'amandes hachées...

Bref, rien à voir avec une jolie tarte de Linz classique mais une petite interprétation personnelle et délicieuse (un bon goût d'épices, une pâte fondante sous la confiture et croustillante autour), c'est le principal !!!

lundi 24 avril 2006

Crème brûlée aux primevères

Après une expérience très réussie avec les orties de notre jardin, le sympathique jeu proposé ici et m'a incité à aller cueillir des primevères pour les inviter à leur tour dans ma cuisine. Elles aussi sont apparues en grand nombre au milieu des pissenlits, pour mon plus grand plaisir !
Le jeu consiste simplement à proposer une recette et à photographier le plat obtenu, la seule règle à respecter étant d'y incorporer des fleurs. Après avoir vérifié que les fleurs de primevères étaient bien comestibles et après quelques recherches de recettes peu fructueuses, je me suis décidée pour une simple crème brûlée. A vrai dire, cette recette m’avait déjà bien fait envie ce week-end, d’autant que je n’en avais jamais fait ! Je me suis donc dit que c’était là l’occasion d’expérimenter un grand classique tout en innovant un peu.

Pour cela, j’ai utilisé 1 bol de fleur de primevères, 2 jaunes d’œufs*, 3 cuillères à soupe de sucre, 10 cl de lait, 10 cl de crème légère liquide, ¼ de gousse de vanille et de la cassonade.

Faire chauffer le lait, la crème et la gousse de vanille fendue.
Fouetter le sucre et les jaunes d’œufs jusqu’à ce que le mélange blanchisse puis ajouter les fleurs hachées ou mixées. Verser le lait vanillé chaud sur ce mélange en mélangeant bien.
Verser dans deux petits plats et faire cuire au bain marie, à 150°, pendant 30 à 45 minutes selon le four.
Laisser refroidir et réserver au frigo.
A ce moment là, ça ressemble à ça, on voit bien les petits morceaux de pétales.

Au moment de servir saupoudrer de cassonade et placer quelques minutes sous le grill du four (ou mieux, passer rapidement au chalumeau). Pour la décoration, quelques primevères fraîches seront parfaites.

Les primevères donnent un petit parfum bien présent et très agréable, assez fruité je trouve. Je me suis régalée et je pense bien réitérer bientôt s’il reste des primevères, sinon je patienterais jusqu’au printemps prochain.
Cette crème doit être également excellente avec des violettes ou des pétales de rose… à vous de jouer !!!

*Pour utiliser les 2 blancs d'oeufs orphelins, je vous propose de savoureux petits financiers aux pistaches...

samedi 22 avril 2006

Asperges aux amandes (aspargos fritos)

Et ben dites-donc, j'ai pas le temps de prendre une semaine de vacances que Pascale et surtout Cocotte inondent le blog de recettes ...
Je vais donc essayer d'en placer une petite avant de repartir en vacances :-)
Et comme c'est le printemps, c'est le retour des asperges ! Voici donc une recette portugaise, pas forcément inoubliable mais assez originale.

Pour 3 personnes :
500 g d'asperges blanches
1/2 citron coupé en rondelles
50 g de farine
sel, poivre
1 oeuf
1 cuillère à café de crème fraîche
100 g d'amande en poudre
huile d'olive

Porter à ébullition une casserole d'eau salée.
Détacher les pointes des asperges et couper les asperges en plusieurs morceaux (je vous conseille de faire des morceaux plus petits que les miens, cf. photos).
Plonger dans l'eau bouillante 1 rondelle 1/2 de citron et les asperges, sauf les pointes. Laisser cuire pendant 10 à 15 minutes, selon l'épaisseur, jusqu'à ce que les asperges soient presque tendres. Ajouter les pointes au bout de 5 minutes. Égoutter et laisser refroidir sur du papier absorbant.
Saler et poivrer la farine. Battre l'oeuf avec la crème. Rouler les asperges dans la farine, puis dans la préparation à l'oeuf et pour finir dans les amandes en poudre.
Chauffer de l'huile dans une casserole (ne pas lésiner). Ajouter les asperges peu à peu. Les faire revenir pendant 5 minutes environ (j'ai laissé plus longtemps). Les égoutter à nouveau sur du papier absorbant. Servir chaud avec le reste de rondelles de citron.

Bon je vous laisse, j'ai un voyage en Finlande à préparer ...


Saveurs oubliées : la soupe d'orties

Notre petit jardin se révèle plein de trésors, j'aurais l'occasion de vous en reparler !
Hier après-midi, je me suis intéressée de plus près à deux grosses touffes d'orties que je regardais un peu de travers, avec envie et suspicion, depuis quelques temps. Je sais, pour l'avoir plusieurs fois entendu dire, que la soupe d'orties c'est délicieux, mais je sais aussi, pour l'avoir de nombreuses fois testé sur mes mollets, que les orties, ça pique...
En voyant que Sandra nous parlait des orties hier matin, je pensais qu'elle nous donnerait une bonne recette mais non, elle nous apprenait simplement que celles-ci sont un bon fortifiant pour les pieds de tomates... Ca m'a quand même titillée et j'ai décidé d'aller ramasser mes orties, non pas pour fortifier les pieds de tomates que je n'ai pas encore, mais pour en faire notre dîner.
C'est vrai qu'aller ramasser des orties sur le bord des chemins est un peu passé de mode mais là il me suffisait d'aller faire un tour au fond de mon jardin et je vous assure que ça aurait été dommage de ne pas en profiter !

J'ai quand même cherché quelques informations avant de me lancer et j'ai découvert un site vraiment chouette, qui présente de nombreuses plantes sauvages, en donne les vertus médicinales et propose un grand nombre de recettes. J'ai donc appris que les orties outre leur excellent apport en protéines, vitamines et sels minéraux, ont des propriétés hémostatiques, dépuratives et diurétiques.
Il est préférable de les consommer au printemps, lorsqu'elles sont encore jeunes, en ne conservant que les 6 premières feuilles, plus tendres. Ca tombe bien, c'est juste le moment !

Je me suis donc armée de gants et d'un petit sécateur, je me suis quand même laissée piquer une fois pour les apprivoiser, et quelques knip-knip (au niveau du troisième groupe de feuilles en partant du haut) plus tard, je me retrouvais avec un sac rempli d'orties. J'ai ensuite gardé uniquement les feuilles et après pesée, ma récolte se montait à 110g... un gros volume pour pas grand chose me direz vous, mais ça suffit pour une belle soupe pour 4 personnes.
Vient ensuite le moment de bien laver les feuilles, ce fut le plus délicat pour moi, je vous conseille des petits gants en latex car même si je n'ai pas senti grand chose au moment du lavage, j'ai eu des picottement jusqu'au moment de me coucher... plus rien au lever, heureusement !

Après ça, j'ai mis un grand faitout à chauffer, j'y ai versé un peu d'huile d'olive dans laquelle j'ai fait blondir un oignon émincé. J'ai ensuite ajouté mes 110g de feuilles d'orties (elles fondent assez vite, un peu comme les épinard) puis une gousse d'ail et 3 pommes de terre coupées en morceaux. J'ai mouillé avec de l'eau et du lait et j'ai laissé cuire une bonne demi-heure avant de bien mixer le tout.
Je n'ai ni salé, ni poivré pour bien sentir le goût des orties et ça convenait très bien avec un peu de gruyère râpé au moment de servir. On peut aussi ajouter de la crème fraiche, selon ses goûts...

C'est délicieux, la soupe était très douce et veloutée, le goût très fin et agréable, on a beaucoup apprécié.
Je pense tester une recette de tarte la prochaine fois... je ne vais plus les laisser tranquille mes nouvelles copines les orties !!!

vendredi 21 avril 2006

La 100ème... une petite pizza pour fêter ça ?

Personne ne se précipite pour publier notre 100ème message... ben pourquoi ? vous êtes soudain pris d'un vertigineux manque d'inspiration ? vous êtes au régime fruits crus aprés les chocolats de Pâques ?
Du coup, je m'y colle, et pour fêter cet évènement, je vous propose non pas un beau gâteau mais... une délicieuse pizza.
D'abord parce que ce n'est quand même pas un "vrai anniversaire" et ensuite parce que pour certains (et particulèrement pour la personne qui partage mes réalisations culinaires), avoir une pizza dans son assiette est quelque chose de beaucoup plus apprécié que l'apparition d'un gâteau... Enfin, parce que j'aime beaucoup faire des pizzas et que je me rends compte qu'aucune recette n'est encore disponible parmi les 100 recettes (presque, il y aussi quelques petites visites de cuisines et autres questionnaires dans nos placards) consultables sur Popotte Mania.

Le fait d'avoir passé le week-end de Pâques chez mes parents et d'en avoir ramené l'habituel stock de coulis de tomates (et confitures) de ma maman n'est pas étranger à ma soudaine envie de pizzas. En effet, les "meilleures pizzas du monde" sont faites avec ce fameux coulis ! Après, on met dessus tout ce qu'on veut !
Cette fois-ci, l'invité vedette, qui a donné un goût particulièrement savoureux à ma pizza, était ce petit pot concocté il y a quelques temps et composé de mini fromages de chèvre frais macérés dans l'huile d'olive au thym et à l'ail... un régal !

Je fais toujours ma pâte de la même façon :
- 175 g de farine
- 1/2 sachet de levure
- herbes de Provence
- sel
- 2-3 cuillères à soupe d'huile d'olive (ici parfumée au thym et à l'ail)
- eau tiède

Pour la garnitures j'ai utilisé :
- quelques cuillères à soupe de coulis de tomate (tomates, oignons, herbes de provence...) à étaler sur la pâte
- 1 grosse tomate
- 2 champignons blancs frais de taille moyenne
- fromage de chèvre frais (à l'huile d'olive, thym, ail)
- herbes de Provence
- gruyère râpé

Faites la pâte une heure à l'avance pour la laisser reposer, étalez là sur une plaque, piquez là à la fourchette et parsemez là des ingrédients selon votre goût... Je la fais cuire à 200° pendant 30 minutes environ.

Vous n'allez pas repartir sans une petite part ? Je vous la sers avec un peu de salade verte et quelques champignons frais, ça ira ?

jeudi 13 avril 2006

Joyeuses fêtes de Pâques...

Pour faire plaisir à nos familles à l'occasion de ce long week-end de Pâques (4 jours en Alsace, vendredi et lundi étant fériés), j'ai tenté de réaliser des petits chocolats. Le rendu n'est pas très beau (il me manque notamment la technique du tempérage) mais assez bon. J'ai utilisé 2/3 de chocolat noir à dessert pour 1/3 de pralinoise que j'ai fait fondre avec un peu de lait. Une fois le tout bien fondu j'ai ajouté des crêpes gavottes réduites en miettes pour le croustillant. J'ai étalé la pâte obtenue sur un grand plat recouvert de papier sulfurisé et, après refroidissement, j'ai découpé des petits canards à l'emporte-pièce.
Pour les premiers, je les trouve pas trop mal mais je suis quand même un peu déçue, je m'attendais à plus de croustillant, enfin c'est bien bon quand même !
Les voilà :


J'ai également fait un pain d'épices pour la famille de Sylvain qui aime beaucoup ça, et un deuxième que Sylvain emportera pour sa course de ski de randonnée (si le temps annoncé se confirme, ils pourront au moins se régaler en regardant tomber la pluie ;o). J'en ai fait un aux zestes de citron et un aux pommes et aux raisins. Pour les deux, j'ai fait infuser un peu de thé de Noël (épices et orange) dans le lait, ils sont excellents tous les deux (ben, euh, j'ai pas pu m'empêcher !)
Voilà donc, encore un week-end gourmand qui s'annonce !

Je vous souhaite à tous de joyeuses fêtes de Pâques !!!

mercredi 12 avril 2006

Riz au lait aux noix

ou comment terminer une recette quand l'on se rend compte que l'on n'a rien pour la faire...
Au départ, je voulais faire ça parce que Cocotte en choc nous avait fait baver dessus à 2 reprises...

J'ai donc mis dans ma casserole le lait et le riz comme indiqué dans la recette et puis.... Et puis, je me suis rendue compte que je n'avais ni poudre d'amande, ni cardamome (pourtant j'étais certaine du contraire), ni pistaches (m'enfin ça je le savais, j'avais prévu de pas en mettre, ça fait partie des 4 ingrédients que mon cher et tendre aime pas...)... En gros, j'avais que du safran, du riz et du lait, rien de bien glorieux donc...

Après une visite de mes placards, j'ai trouvé de quoi améliorer mon riz au lait nature.
En fin de cuisson, j'ai donc ajouté de la cannelle et mes noix en poudre, suivi de près par un peu de sucre. J'avais toujours plus de sirop d'érble en stock et c'est bien dommage... La prochaine fois, je ne mettrai pas de sucre et je napperai mon riz au lait de sirop d'érable, je suis certaine que ça doit être super bon !

mardi 11 avril 2006

Endives au jambon

Cocotte nous a vendu la mêche ici pour réussir à faire cuire les endives de manière à leur enlever leur goût un peu trop amer. N'ayant pas résisté à l'appel des endives chez LIDL ce mois-ci, j'ai donc préparé les traditionnelles endives au jambon.
Petite parenthèse : LIDL est un de ces supermarchés fréquentés par tous le monde en Finlande vs en France. En effet, le principe est le même : des prix discounts (par rapport aux autres supermarchés comme K-market ou Prisma), mais c'est là aussi où l'on trouve des produits étrangers et donc souvent inexistants ailleurs, tels que "les endives", "le bon chocolat noir amer" venu tout droit d'Allemagne, "le jambon français" (oval et pas fumé) - encore que tout cela se trouve chez Stockmann mais à bien d'autre prix !!!

Passons à la recette, très simple (seulement 4 élements). Tellement simple qu'on s'est régalé avec le barbu des montagnes, allez savoir pourquoi les plats les plus simples sont des fois les meilleurs !!

Les quatre éléments sont
1) 4 moyennes endives
2) 2 grandes tranches de jambon blanc
3) de la béchamel à la maïzena, cuite avec moitié eau, moitié lait
4) de l'emmental râpé (5 bonnes poignées)

- Enlever le coeur des endives (enlever l'intérieur à partir du bout blanc) à l'aide d'un couteau ou d'un éplucheur
- Préchauffer le four à 180°C.
- Il faut cuire à la vapeur les endives dans du jus de citron, un peu d'eau, deux cuillères de sucre et du sel. Selon moi Cocotte a sous-estimé le temps de cuisson... En tout cas avec un cuit vapeur asiatique (en bambou), il faut compter plus de 20 minutes. Le jus restant pourra être jeté dans le fond du plat avec un peu de béchamel, avant de passer au four.
- Préparer la béchamel pendant ce temps. Faire chauffer soit 2 grands verres de lait et 1 verre d'eau avec une cuillère de sel et de poivre. Diluer 4 bonnes cuillières à soupe de maïzena dans un demi verre d'eau puis ajoutez la solution lorsque le lait/eau est chaud... Touillez toujours sur le feu, jusqu'à ce que le mélange épaississe.

- Couper en deux parts égales les 2 tranches de jambon blanc et enrouler les 4 endives des 4 moitiés (photo précédente), les disposez dans un grand plat. Nappez de béchamel ces 4 rouleaux d'endives, puis versez le fond de jus et soupoudrez de 5 poignées d'emmental rapé, ajouter un peu de poivre moulu avant de passer au four pendant au moins 20 minutes. Attendre que le fromage soit parfaitement gratiné.

Dans la précipitation et l'excitation devant ce bon repas, nous n'avons même pas eu le temps de prendre une photo du final, alors qu'il était magnifique... Faudra donc en refaire. ;-)

Gateau poires, myrtille et coing

Cocotte me faisait envie avec son gateau au yahourt au zest de citron et gingembre... et puis Pequelette vient de mettre un crumble à la myrtille et poire, il est temps que je vous montre ce que les deux peuvent faire ensemble. J'ai donc fait ce gâteau il y a une semaine pour l'arrivée du printemps qui tarde à Turku (il neige et pleut, et fait toujours 0°C, mais on ne baisse pas les bras pour autant, preuve en est qu'on cuisine toujours). J'ai ajouté des ingrédients au gâteau au yahourt pour en remplacer certains.

Dans mon sac, j'y ai mis

1) des dès d'une grosse poire, trempés dans de la confiture de myrtille.
2) et à la place du sucre, mettez tout bonnement une gelée liquide, limite sirop de coing (La recette de la gelée de coing de Mme Grizolle est à venir).

J'ai laissé de côté le citron et le gingembre bien entendu et utilisé un yahourt, plus proche d'une crème-fromage blanc (qu'en Finlande, on appelle "Yahourt Grecque").
J'ai alterné
a) couche de pâte,
b) couche de poire/myrtille deux fois pour terminer par une 3ème couche de pâte surlaquelle j'ai appliquée à 4/5 endroits une demi cuillère de confiture de myrtille pour avoir une déco sympa. Le moule utilisé est le suivant (click).

L'alternance pâte et poire/myrtille donnait de belles nervures lors du découpage du gâteau en tranches. Accompagné de deux bonnes cuillères de yahourt grec compact comme des boules de glaces, cela donne de bien belles photos (voir début du post). Moi je préférais dans mon assiette du yahourt bien liquide (moins riche) avec une pointe de yahourt à la vanille.

Pour avoir la langue bleue...

Décidement il s'en passe des choses dans ma cuisine ces temps-ci !

J'avais un stock de myrtilles dans mon congel que je voulais utiliser et deux poires un peu trop mûres qui patientaient dans un coin... Hier soir, prise d'une envie soudaine de dessert, j'ai donc décidé de faire un crumble.

Le hic c'est que je savais pas trop quelle pâte mettre dessus (surtout que j'avais la flegme de sortir du beurre du frigo)... un p'tit tour dans l'index de ce blog et je suis tombée sur ce post, Cocotte en chocolat avait fait un crumble oranges dattes selon une recette de Cléa repris la pâte dudit crumble (avec du sucre en poudre, parce que j'avais plus de sirop d'érable,. J'ai donc snifff) et utilisé mes poires et myrtilles.


Bilan des courses : c'était vraiment super bon. Pour preuve, on a toujours du mal à finir les desserts avec Simon, ben là on lui a fait son sort entre hier soir et le p'tit déj' de ce matin...
A refaire donc !

La soupe du moment

Je sais pas vous, mais perso quand j'aime bien un plat, je suis capable de le faire une fois par semaine (ou le demander à mon cuisto préféré). Cette recette n'est pas de moi, mais hier soir j'ai participé activement à sa préparation (bon ok, je n'ai fait qu'éplucher les carottes), du coup je me permet de vous en parler...

La recette est très simple : il suffit de faire cuire quelques légumes en morceaux avec un peu d'eau à la cocotte minute (ici des carottes et du chou). Quelques vermicelles de riz plongées dans la cocotte (hors du feu ça marche aussi) et le tour est joué...
Une recette pas trop compliquée, adaptable à plein d'ingrédients différents (j'aime bien la version poireau) et assaisonnable selon ses goûts (Simon avait ajouté un peu de persil et de tamari dans celle-ci)... bref une recette comme je les aime !

dimanche 9 avril 2006

Les découvertes de Cocotte : l'oeuf d'oie

Il y a quelques temps, Sylvain me proposait de me rapporter des oeufs d'oie, curieuse de comparer avec les oeufs de poules, j'ai bien sûr accepté. La condition était de faire un gateau pour l'équipe du labo, bon, d'accord ! ça me fait même plutôt plaisir..., moi quand il s'agit de faire un gateau...

Voici donc en images mon expérience avec les oeufs d'oie (j'en ai eu 2 en ma possession)
Pour commencer, une petite présentation : l'oeuf d'oie, ici présenté dans un contenant "de référence" (verre de Nutella) pour que tout le monde puisse bien se rendre compte de sa taille (10 cm de haut et environ 6 de large à l'endroit où il est le plus large), est bien blanc et a une forme assez allongée.

Une fois l'oeuf cassé, on obtiend un énorme jaune, moins liquide (il faut le titiller un peu pour qu'il se répende, pratique pour ceux qui ont du mal à séparer proprement leurs jaunes des blancs à monter en neige) que celui d'un oeuf de poule et un blanc plus transparent je trouve, peut-être un peu moins épais aussi.
La quantité correspond à au moins deux oeufs de poule.

En faisant quelques recherches tout à l'heure, j'ai appris qu'il était fortement déconseillé de les manger crus, ils sont en effet souvent porteur de salmonelles, ainsi que les oeufs de canes. Le mieux est de les consommer cuits dur (15-20 minutes de cuisson) ou en patisserie. Oups, mon choix d'en déguster un en omelette n'était peut-être pas des plus judicieux... mais je voulais bien en sentir le goût et je n'apprécie que moyennement les oeufs durs alors...
Pour ce qui est du goût donc, je le trouve moins prononcé que celui d'un oeuf de poule mais bon, je n'en ai mangé qu'en omelette, ce n'est donc pas un avis très fiable... En tout cas, l'omelette gruyère, oignon, basilic était bien bonne !

Le deuxième oeuf, je l'ai utilisé pour préparer un gateau au vin rouge (qui vient de finir de cuire, quelle odeur, je défaille ! mais pas question de le toucher celui-là, pfff ! enfin, je ne me suis pas privée de lécher la casserole hein ! (salmonelles ou pas d'ailleurs !) en plus, il va être meilleur que le premier : j'ai râpé le chocolat en copeaux à l'économe au lieu de le couper grossièrement au couteau, du coup, le chocolat va être bien dispersé dans tout le gateau et pas tout au fond...

Bref... La question à se poser là, c'est : "le blanc d'oeuf d'oie monte-t-il en neige ?" ben évidemment, pourquoi pas, c'est du blanc d'oeuf non ?
Bon, la réponse et oui, mais je trouve que la mousse obtenue est moins ferme et plus "humide" que celle d'un blanc de poule, je ne pense pas que ce soit top pour la mousse au chocolat (et de toutes façons, interdit : risque de salmo... oui oui, on a compris !)

En conclusion rien de bien exceptionnel, un oeuf est un oeuf, mais je me suis bien amusée... et mon gateau est un peu trop appétissant !

samedi 8 avril 2006

Crème coco

Il y a quelques jours, Séverine me proposait de préparer une recette à base de noix de coco. Elle avait choisi un appétissant gratin et je lui avais parlé d'un flan. Finalement, je me suis décidée pour une petite crème toute simple et toute légère dont je me régale même au p'tit dej !
La recette est vraiment très simple, je ne me suis pas cassé la tête ! mais je vous la donne quand même...

Pour 4 ramequins :
- 1 boite de 400g (425 ml) de lait de coco
- 2 sachets de sucre vanillé
- 5 ou 6 cuillères à soupe de noix de coco râpée
- 3 cuillères à soupe rases de crème de riz
- 1 cuillère à café d'eau de fleur d'oranger (facultatif, mais c'est bon...)

Faire chauffer le lait de coco (et un tout petit peu d'eau pour rincer la boite) avec le sucre, la noix de coco râpée et l'eau de fleur d'oranger. Aux premiers bouillons, baisser le feu et ajouter la crème de riz puis bien mélanger au fouet pendant 10 minutes. Lorsque le mélange a bien épaissi, verser dans les ramequins, laisser refroidir et garder au moins 1 heure au frigo pour déguster bien frais.
Pour les gourmands seulement, on peut parsemer de chocolat râpé juste avant la dégustation...

vendredi 7 avril 2006

Assiette printanière

Ca y est, mes petites graines, lentilles et tournesol, qui ne demandaient qu'un peu d'eau pour se réveiller, sont enfin prêtes à égayer nos salades !
Je vous les présente dans leur petit nid...

...puis bien entourées dans mon assiette !

Non, non, je ne me suis pas amusée à râper un schtroumpf... c'est juste un peu de chou rouge cuit ! associé aux petites graines germées, à une salade d'endive et gomasio et à une galette pommes de terre-brocoli.

Et pour terminer, ma grande découverte de la journée, l'effet de ma sauce au citron sur le chou-schtroumpf... c'est beau non ?!
En tout cas je retiens l'idée pour présenter des salades rigolotes roses et bleues !

jeudi 6 avril 2006

Poulet à l'italienne

Au menu, nous avions
- petits biscuits apéro maison au parmesan (un délice, merci Cocotte !)
- salade verte
- poulet à l'italienne avec gratin de légumes
- gratin léger à l'orange et amandes (un supra délice, merci Bain Marie !)

Le Poulet à l'italienne, est une recette régime que ma mère traîne chez elle depuis longtemps. Testée et approuvée, on vous la confie.

Ingrédients :
- 4 blancs de poulet
- 4 tranches de jambon
- Bouillon de poule (20cl)
- 1 poivron rouge
- 1/2 poivron jaune
- 1 cuillère à soupe de vin blanc sec
- 1 gousse d'ail écrasée
- 1 peu d'estragon

- Chapelure maison :
1) pain dur réduit en miette (1 verre)
2) 1 botte de persil hâché
3) parmesan râpé (70 g)
4) 1 oignon hâché
5) 1 cuillière de vin blanc sec


Etapes :
- Préchauffer le four à 180°.
- Mélangez tous les ingrédients de la farce, salez et poivrez. Puis enduire les escalopes de poulet de celle-ci, avant de les entourer d'une tranche de jambon chacune.
- Disposez les escalopes au fond d'une cocotte (pour le four). Puis versez le bouillon, le vin blanc, l'ail écrasée et parsemez des tranches de poivrons rouge et jaune. Ajoutez de l'estragon en poudre par dessus.
- Couvrir et laisser cuire 1 heure en arrosant de temps en temps.
- Décorez avec des feuilles de cresson (moi comme ici il est difficile de trouver du cresson, je n'ai utilisé que du persil qui marche bien pour les décos également).

Ce plat s'accompagne bien de légumes et de pâtes. J'ai donc essayé un gratin de courgettes, tomates, purée/crème d'aubergine au cumin. La crème d'aubergine est tirée d'une recette de Valérie Cupillard et c'est la simple association de 2 aubergines cuites à l'étouffée, mixées avec 2 cuillères de crème fraiche ou de soja puis 2 cuillères de poudre de cumin, j'y ai adjoint une cuillère à soupe d'huile d'olive et sel.
Pour un gratin, cette crème est un bon substitut d'oeufs ou de chapelure car on la dispose après les couches de courgettes et de tomates, coupées en fines rondelles. Terminer par une couche de crème d'aubergine. Pas d'idées pour la déco mais c'était assez bon et léger.
Presque comme le succulent dessert suivant qui est à base de beurre, poudre d'amande, sucre, oeufs et oranges (Pas de farine !!!!). Déco amandes effilées et pignons de pin.

Tarte aux asperges

Ca y est je sors (enfin) de ma période de létargie... Surtout depuis que j'ai réalisé que cuisiner me défoulait ;-)
Vous z'inquiétez pas je reste une feignasse malgré tout !
Pour la petite histoire, je fais le repas de midi et mon cher et tendre s'occupe de celui du soir. Pas de bol, à midi je sors souvent de cours en catastrophe pour m'occuper du repas en vitesse... Bref, j'ai pas vraiment le temps de préparer des nems fait maison....
Hier soir, j'ai pris ma flegme à 2 mains et j'ai préparer cette tarte aux asperges que je n'avais plus qu'à réchauffer à midi.
Rien de transcendant, j'admet, mais au moins j'ai fait autre chose que des pâtes ou du riz...



Pâte feuilletée du commerce et asperges en bocal, ça va je me suis pas trop foulée (mais quand même j'ai fait l'appareil à quiche).

Au fait, j'ai 2 petites questions :
1. Vous avez des recettes express de derrière les fagots à me donner ?
2. Vous préparez vos menus à l'avance (genre avant de faire les courses ou toutes les semaines) ou vous improvisez à la dernière minute devant le frigo ?

mercredi 5 avril 2006

Un classique alsacien : le gâteau au vin rouge

Il y a longtemps que je voulais essayer ce gâteau délicieux que j'avais goûté lors d'un pot de départ à la retraite sur mon ancien lieu de travail. Ayant, une fois n'est pas coutume, un reste de vin rouge dans mon frigo, j'avais décidé de le faire le week-end prochain. Et puis, je ne sais pas si c'est cette matinée pluvieuse, un petit retour du froid (neige à Colmar et Mulhouse ce matin, si si !) mais j'ai craqué !
Déjà, juste l'odeur et le goût de la pâte laissaient présager un véritable délice, et je ne parle pas du parfum qui n'a pas tardé à s'échapper du four...
Bien sûr il a fallu que je vérifie si mon intuition était bonne peu après la sortie du four... Résultat, une légère croûte encore croustillante (et oui, il était encore tiède), un moelleux fondant, une saveur douce, surprenante, très agréable, bref IRRESISTIBLE (burp, j'aurais dû me méfier, j'le savais pourtant !!! mais non, ne vous ofusquez pas ! il en reste quand même !)

Je vous ai fait envie non ? allez, je vous le montre et après vous aurez la recette !
J'ai donc retrouvé une recette bien rangée dans mes "priorités à faire absolument", j'ai divisé les proportions par deux et légèrement modifié le tout pour alléger un peu...
Je vous donne ma version :
- 25 g de beurre mou (en fait, j'avais un petit reste, vous pouvez mettre 100g et pas d'huile, ou seulement l'huile...)
- 10 cl d'huile
- 75 g de sucre
- 1 sachet de sucre vanillé
- 2 oeufs
- 1/2 cuillère à café de cannelle
- 1 cuillère à café de cacao amer (je n'avais qu'une poudre à 50% de cacao et c'est très bien)
- 5 cl de vin rouge
- 100 g de farine
- 50 g de maïzéna
- 1/2 paquet de levure
- 50 g de chocolat noir dessert (la recette conseille des vermicelles de chocolat, c'est peut-être mieux, mes pépites grossièrement coupées au couteau sont tombées au fond)

Si vous voulez faire un glaçage : 50g de sucre glace à mélanger à 1/4 de verre de vin et à badigeoner sur le dessus du gâteau.

Battez le beurre, l'huile et les sucres jusqu'à ce que le mélange blanchisse. Ajoutez les jaunes d'oeufs, la cannelle, le cacao puis le vin et les pépites de chocolat, mélangez bien. Incorporez la farine, la maïzéna, la levure puis ajoutez délicatement les blancs d'oeufs battus en neige fermes.
Versez la pâte dans un moule à cake ou à manqué (graissé ou non selon votre moule) et faites cuire au four à 180 ° pendant 45 minutes.
Laissez refroidir, démoulez et glacez si vous le souhaitez (c'est très bien sans !)

Dégustez avec un grand "Mmmmmm !!!! c'est trop bon !!!" et n'oubliez pas de me dire ce que vous en avez pensé !

lundi 3 avril 2006

La tarte du "menu ToutOrange" (ou presque)

Ce week-end, la Belle au Blé Dormant nous proposait une tarte à la carotte et au curcuma dans le cadre du menu ToutOrange. Elle m'a beaucoup tenté lorsque je l'ai vue et je n'ai pas tardé à l'essayer (ou presque...)
Presque parce que sa version était sans blé, sans lait et sans oeuf. J'ai pour ma part utilisé 200 g de farine de blé et 50 g de farine de pois chiches pour la pâte et j'ai réalisé ma béchamel de pois chiches avec moitié eau, moitié lait. Je n'ai pas râpé les carottes et n'ayant pas de curcuma sous la main, j'ai utilisé du curry pour la pâte et la garniture.
Bref, une recette "presque" suivie à la lettre mais délicieuse que je vous conseille chaleureusement ! La farine de pois chiches apporte du moelleux à la pâte et la béchamel donne une consistance très agréable à la garniture, on l'a beaucoup appréciée.

Gratin pommes de terre au lait de coco

Pour changer des gratins aux fromages, crème et lait de vache, j'ai voulu faire plaisir aux allergiques et utiliser un bon substitut qu'est le lait de noix de coco. Celui-ci est souvent utilisé dans des curry de viande ou dans le Dhal (soupe indienne composée de lentilles corail) que je vous avais proposé à l'automne.
Afin d'y ajouter un peu plus de goût mise à part la noix de coco, une idée m'est venue d'explorer une herbe que je n'ai jamais utilisée ni fraiche ni sêche : la citronnelle. En Finlande, on en trouve autant que l'aneth (dill). Evidemment ce sont des herbes qui vont très bien avec le poisson et notamment le saumon (je vous conseille d'accompagner ce gratin d'un saumon ou de salades vertes uniquement). Par contre une herbe fraîche qui manque ici c'est la menthe...
Puis en faisant le tour de mes épices/graines, je tombe sur mon pot d'anis, tandis que je léchais la petite cuillière qui me servait à vider ma boîte de lait de coco, j'ai voulu goûté à une des graines d'anis en même temps et voilà que les deux me semblaient faire bons amis.
Question couleur, j'avais une envie d'un jaune pétant alors j'ai choisi une épice moins forte qu'un curry, comme le "Curcuma" (seulement l'une de ses composantes) pour éviter de cacher les autres éléments.

Nous voilà partis pour le gratin, ainsi la liste complète des ingrédients est la suivante :
- 1 boîte de lait de coco (400ml)
- 50g de noix de coco + pour la présentation
- Autant de cuillières à soupe de curcuma que de couches de gratin
- 3 échalottes
- 2 bouquets de citronnelle fraîche (j'en avais qu'un, cela ne suffit pas)
- 2 cuillères à soupe de graines d'anis dont une sera moulue (j'ai laissé à l'état de graines et idem il faut tomber sur la graine pour s'apercevoir qu'il y a de l'anis dans le plat)
- sel
- près de 10 bonnes pommes de terre
- 1 grand verre d'eau

Dans l'ordre, coupez les pommes de terre en rondelles assez fines. Faîtes chauffer le lait de coco avec 1 grand verre d'eau + l'anis moulu et graînes.
Préparez les couches dans un grand plat à gratin de la manière suivante
1) étalez une couche de pomme de terre + sel
2) dispersez de la noix de coco en poudre, puis le curcuma
3) dispersez une bonne poignée de citronnelle, hachez finement
4) étalez quelques rondelles d'échalottes
5) versez un peu du lait de coco/anis pour monter au niveau de la couche

La dernière couche, ne mettre que les pommes de terre, versez le lait et terminez avec de la noix de coco en poudre. Si vous voyez qu'il n'y a pas assez de liquide (qu'il n'est pas monté jusqu'à la dernière couche), rajouter de l'eau. Ensuite faire cuire plus de 40 minutes à 200° max, mais vous savez comment se cuît un gratin, il faut attendre que tout le liquide soit imbibé par les pommes de terre.
Une salade verte, persil va très bien avec ce plat suffisamment riche pour ne pas être accompagné de viande, ni de poisson. Sinon si vous insistez un bon saumon à la citronnelle et citron devrait le faire.

dimanche 2 avril 2006

Lunettes en étoiles


Très inspirés par le rose du poisson d'Avril de "Cocotte", "Le vilain barbu des montagnes" et "Pimousse au chèvre" se sont attelés à faire les traditionnels lunettes. Trop difficiles à faire (;-), ils ont utilisés des emportes pièces étoiles et se sont inspirés de la recette suivante.
Il est nécessaire de mettre un peu plus de farine que mentionner afin de décoller la pâte de ses mains et qu'elle n'attache pas en l'étalant sur le plan de travail. Nous avons utilisés de la confiture de myrtille et de framboise. Et puis les inspirations sont venus pour faire un magnifique papillon et des beaux petits coeurs. La quantité prévue donne environ 15 lunettes et sinon plus de 20 étoiles / coeurs.
Tout cela était bien bon et réussi même si "Le barbu" et "Pimousse" ont eu des difficultés à collaborer dans leur grande cuisine. La première fournée en a pâti ;-< ...

Des betteraves... et des poissons

Au terme de notre première rencontre, la Belle au Blé Dormant et moi avions décidé de nous retrouver autour d'un repas un peu insolite... Restait à trouver un thème... Après avoir découvert des repas chromatiques sur certains blogs, l'idée d'un repas unicolore était apparue. Finalement, l'idée n'a pas était retenue pour notre repas (mais n'a pas pour autant été perdue pour tout le monde ! vous pouvez le constater , , , et encore ) au profit de la présence d'un ingrédient récurrent, utilisé de l'apéro au dessert.
Et cet ingrédient ce fut et oui, vous l'avez deviné : la betterave !!! Une deuxième petite règle à respecter : des plats sans blé ni lait, pour le reste, tout est permis !
Pour ce délicieux repas, la Belle au Blé Dormant s'est chargé de préparer l'apéritif et le dessert, quant à moi, c'est l'entrée et le plat principal que j'ai mitonnés avec plaisir !!!

Mais oui, arrêtez de trépigner comme ça, je vais vous le montrer ce repas ! Quant aux recettes, vous pourrez retrouver celles de la Belle ici, les miennes suivent...

Voici maintenant de quoi vous ouvrir l'appétit :

Un délicieux cocktail de fruits frais, betterave, oranges sanguines et pommes, accompagné de batonnets de crudités (carottes, concombres, champignons, choux fleur) et chips de maïs, le tout à tremper dans une onctueuse mousse de betterave au tofu... un vrai régal, de quoi se mettre en appétit et attendre le reste avec impatience !

La suite, la voilà, un joli marbé betterave-chèvre accompagné d'une salade de mâche et de petits poissons d'Avril nageant autour de l'assiette !

Pour le marbré, j'ai adapté une recette trouvée sur Marmiton. J'ai remplacé le basilic par de la menthe et mixé les fromages de chèvre avec de l'huile d'olive, 5 ou 6 feuilles de menthe, 6 cerneaux de noix et une gousse d'ail. Cette préparation est simplement à alterner avec des tranches de betterave cuite.
J'ai accompagné la mâche d'une sauce composée d'huile d'olive, de jus de citron et de menthe, noix et ail hâchés.
Les petits poissons sont des galettes cuites à la poêle et découpées à l'emporte-pièces. La pâte est composée de 3 cuillères à soupe de farine de sarrasin, 3 cuillères à soupe de farine de riz, 1 cuillère à soupe de noix finement mixées, d'un filet d'huile d'olive, d'une pincée de sel et d'eau.


Après cette savoureuse entrée, que diriez vous d'un chutney de betterave et mangue accompagné de poisson et de riz blanc ? Allez, goûtez, c'est délicieux !!!

J'ai suivi à peu près cette recette. J'ai fait cuire le poisson à la poêle dans un peu d'huile d'olive, salé et poivré. La mangue étant très sucrée, je n'ai pas ajouté de miel comme l'indiquait la recette. J'ai donc coupé la betterave et la mangue en petits morceaux que j'ai fait chauffer avec un peu de poivre et les graines de 4 capsules de cardamone, j'ai ajouté le jus d'un citron vert avant de servir avec le poisson et le riz blanc.


Il vous reste bien une petite place pour le dessert ?

Pour terminer le repas en beauté, la Belle au Blé Dormant nous avait composé une assiette exquise et tendre : un financier rose betterave-framboise, deux petits gâteaux chocolat-betterave et une douce crème anglaise au jus... de betterave.

Et pendant que le "plongeur" se mettait au travail, nous avons terminé cette soirée très agréable et fort sympatique autour d'une petite tisane (sans betterave, on a oublié !) et d'un nouveau jeu (pour nous) : le Ligretto, que la Belle a gagné haut la main (à charge de revanche) tant en nombre de points qu'en nombre de poissons (oui oui, les roses que vous voyez depuis hier, j'ai réussi à en attaper 2 alors qu'elle en a eu 5 ou 6) ! Une belle pêche !

Et tandis que le "malheureux plongeur" était toujours en action, on s'est quitté en parlant d'un prochain repas... Les mots épinard et fenouil ont fusés, qu'en sera-t-il ? Une affaire à suivre !
(à noter pour certains que mon allusion à une fameuse tarte aux épinards et fruits confits en a laissé un perplexe, ben pourquoi ?!)

Merci à la Belle au Blé Dormant, à son Prince Gourmant et au mien pour cette délicieuse soirée !

samedi 1 avril 2006

Poisson rose d'Avril !!!

Poisson, oui ! mais pourquoi "rose" me direz vous ?
Et bien, vous saurez ça demain ;o)

Un grand merci à Sev qui a réalisé pour nous tous un superbe index des recettes de Popotte !
Allez vite voir, c'est par là >>>